dimanche, octobre 22, 2006

Abeille

Beauté du monde. Cette image qui disait 'abeille heureuse'.

Portrait d'une clématite sauvage

à venir... c'est un fait, elle prend son temps et il ne lui reste qu'une feuille

samedi, octobre 21, 2006

Les champignons de Jean-Henri Fabre

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Présentation de l'éditeur :
 
« Génial observateur de la nature, mort à quatre-vingt-douze ans au début de ce siècle, Jean-Henri Fabre consacra sept années de sa vie à l’étude des champignons qu’il ramassait durant ses marches autour du mont Ventoux. Afin de les “ collectionner en effigies ”, il réalisa près de sept cents aquarelles où l’on reconnaît la précision d’un excellent botaniste et la sensibilité d’un artiste. Avec sa simplicité légendaire, ne disait-il pas “avec peu de couleur, beaucoup d’eau et d’attention, il est facile de bien faire” ?
C’est en 1955 que les cartons qui les contenaient furent ouverts pour la première fois. Ici, deux cent vingt planches sont sélectionnées parmi cet ensemble inédit, en suivant deux critères : représenter toutes les espèces, et ne garder que les aquarelles dont la qualité artistique et scientifique est incontestable. On se trouve ainsi en présence d’une étude qui, publiée du vivant de Fabre, aurait sans aucun doute fait sensation.

Abondamment illustrées de documents anciens, de reportages spécialement réalisés sur les lieux où vécut Fabre, de tableaux évoquant le cadre de ses promenades, les préfaces nous font mieux connaître les mille facettes de ce chercheur aussi passionné que passionnant. Le héros moderne, l’homme de science, le mycologue, revivent ainsi sous nos yeux. »


Plan de l'ouvrage :

Avant-propos Jean-Henri Fabre, œuvre et parcours scientifique, par Claude Caussanel et Yves Delange L'œuvre mycologique de Jean-Henri Fabre, par Patrick Joly Étude des planches de champignons Annexe : GlossaireLes aquarelles des champignons Bibliographie Index des noms latins et vernaculaires

Editeur : Citadelle & Mazenod.

mardi, octobre 17, 2006

L'herbier des quatre saisons ou le Jardin d' Eichstatt, Basilius Besler

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Présentation de l'éditeur :


« Publié pour la première fois en 1613, L'Herbier de Basilius Besler est sans doute l'un des plus grands livres de fleurs du monde. En 372 planches d'une rare qualité graphique et d'un étonnante fraîcheur de couleur, Besler décrit au fil des saisons la flore, la végétation du fabuleux jardin du prince-évêque de la petite ville d'Eistadt, près de Nuremberg. 

Plus de mille plantes représentant 607 espèces sont ainsi reproduites avec autant de précision que de sens de la mise en pages. Et ces plantes évoquent non seulement des végétaux, des parfums, des remèdes mais elles sont aussi les, clefs du monde vivant.

Comme le dit si bien Pierre Gascar dans sa préface : On ne doit pas oublier que Besler, comme tous les botanistes de son temps, ne sait pas établir le classement des végétaux par ordres, par familles et n'a même qu'une notion imprécise de l'espèce... Cette liberté lui permet de faire mieux ressortir, dans son herbier, l'unité fondamentale, l'unanimité de la nature dans laquelle la splendeur de la création s'affirme sans détours.

C'est Gérard Aymonin, responsable du laboratoire de phanérogamie au muséum d'Histoire naturelle de Paris qui a étudié avec science et patience, les plantes de ce livre. A la lumière des connaissances d'aujourd'hui, chacune d'elles retrouve ainsi son nom vernaculaire, sa classification et la famille à laquelle elle appartient. »


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Plan de l'ouvrage :


Sommaire
Préface par Pierre Gascar
Introduction par Gérard Aymonin
LE PRINTEMPS L’ÉTÉ L’AUTOMNE L’HIVER

Annexe :
Index des noms français
Index des noms latins Index des noms attribués par B. Besler

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« Un enchantement. Un objet si beau, si lourd, qu'il en est d'abord intimidant. Il faut y entrer comme on pénètre dans le parc d'un château de conte de fées. Mille cent figures composent le parterre le plus extraordinaire qu'on puisse rêver. D'une telle fraîcheur que l'on se prend en tournant les pages à respirer plus fort. »


Danièle Heymann
 


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Editeur : Citadelle & Mazenod (
Première édition : 3 Fév 1989).





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lundi, octobre 16, 2006

Les Jardin de Métis : livres


Les belles de Métis

L'héritage floral d'Elsie Reford.
Écrit par Alexander Reford.
Illustré par Louise Tanguay
Édition De l'homme


Présentation de l'éditeur :

« L’historien Alexander Reford examine pour nous [les Jardins] en s’attardant plus particulièrement à la collection de plantes rares et exotiques réunies par son arrière-grand-mère, Elsie Reford.

Avec un infini souci du détail, se fondant sur la correspondance et le journal de cette aventurière de l’horticulture, il relate l’odyssée qu’ont accomplie certaines des plantes qu’Elsie affectionnait plus que tout : lis, pivoines, azalées, roses, pavots bleus, gentianes, primevères, pommetiers, fougères et sanguinaires. Il raconte la petite histoire entourant la découverte de ces plantes ainsi que les péripéties auxquelles leur acclimatation à Grand-Métis a donné lieu et nous confie même quelques secrets professionnels de l’audacieuse jardinière.

Les photographies de Louise Tanguay guident magnifiquement notre incursion dans le paradis d’Elsie, nous faisant revivre le printemps, l’été et l’automne des Jardins. Ces images soulignent la beauté de chacune des plantes, capturent leur mystère et nous font partager l’envoûtement auquel succombent tant les jardiniers que les collectionneurs d’espèces botaniques. »




Les Jardins de Métis

Le paradis d'Elsie Reford.
Écrit par Alexander Reford.
Photographies : Louise Tanguay et Robert Wilson Reford
Édition De l'homme (Canada)


Présentation de l'éditeur :

« Les magnifiques Jardins de Métis, situés aux abords de la rivière Mitis et face au fleuve Saint-Laurent, attirent chaque année des milliers de visiteurs du monde entier. Ils sont nés de la vision et de la passion d’une femme remarquable, Elsie Reford, qui a travaillé amoureusement pendant plus de trente ans à l’élaboration de son petit paradis de Grand-Métis.

Cette femme talentueuse, horticultrice de génie, musicienne et philanthrope, figure parmi les plus grandes dames de son époque. S’inspirant de ses écrits et de ses lettres, son arrière-petit-fils Alexander brosse ici le portrait d’une visionnaire qui a laissé un héritage exceptionnel dont on continue encore aujourd’hui de s’inspirer et de s’émerveiller.

Ce livre présente des clichés inédits de Robert Wilson Reford, le mari d’Elsie, qui année après année a immortalisé la beauté des Jardins de Métis, ainsi que des photos de Louise Tanguay, une grande photographe qui puise son inspiration dans la nature. »

jeudi, octobre 12, 2006

Les Jardins de Métis


Merci à Mélanie Gauthier, des Jardins de Métis, qui m'a envoyé ces photos et m'a autorisée à les publier.

La Mitis, c'est une rivière qui rejoint le Saint-Laurent. À l'endroit même où leurs eaux se mêlent, ces jardins. Ceux qui les ont visités en disent la splendeur. Domaine objet de mille soins, art délicat d'un paysage que pensa d'abord une femme. Tout autour les forêts, le fleuve, la rivière. Beauté née de ce contraste.

Nous sommes au Québec, juste à l'entrée de la Gaspésie. Retenez ce mot, pour sa sonorité. En France nous avons oublié ceux de nos régions, de nos provinces. Ceux qui portaient en eux tout un monde.

À l'origine, ces terres étaient une seigneurie. Depuis le XVIIème siècle. Ventes, successions, ce n'est qu'en 1919 qu'Elsie Maighen Reford héritera du domaine. Elle y fera éclore des espèces que nul n'avait songé à apprivoiser. Elle était aussi une naturaliste reconnue. Et une voyageuse qui rapportait des plantes, apprenait à les acclimater.

Audacieuse ? Oui. Songez à la rudesse du climat. Il faudrait plus que les hivers canadiens pour décourager femme déterminée. Mais que de patience, que d'observations avant de faire fleurir certaines variétés. Parmi elles, ce pavot au coloris rare, le pavot bleu de l'Himalaya, Meconopsis betonicifolia. Sa germination est difficile. Et si vous souhaitez l'inviter au jardin, préférez les plants aux semis. Ce n'est qu'une indication, l'aventure peut tenter.
Les Jardins de Métis. Car il y en a plusieurs. Déjà en 1953 ils figuraient au livre des plus beaux jardins du monde*. Pourtant ils faillirent être fermés. Mais c'était sans compter avec l'obstination et la belle passion de la population locale, de quelques descendants de la famille Reford et d'une association venue les rejoindre. Les Amis des Jardins de Métis étaient nés.

Ils n'ont cessé de mettre en valeur ces terres d'entre les fleuves.
N'imaginez pas qu'elles ne soient que pieuse conservation d'un décor passé. Ce serait si contraire au génie d'Elsie Reford. Quand fidélité n'est que trahison... Non, il n'en est rien.

Et lorsque revient l'été, Métis accueille le Festival international de jardin. Des créateurs contemporains y proposent d'éphémères espaces. Cette année certains ont suivi le thème de l’éveil des sens. Magie de l'ouïe, de l'odorat, de la vue et du toucher.

Les jardins... en attendant de vous y promener, rêvez un peu. Écoutez comme ils se nomment : jardin du ruisseau, jardin des pavots bleus, l'allée des azalées, le jardin des mousses. Plus loin l'allée royale, le jardin des pommetiers, l'allée des gentianes... non, ce n'est pas fini.
Pour en savoir plus : le site des Jardins de Métis. Pour voir en plus grand format le pavot bleu et la vasque où flotte une fleur rouge, il suffit d'un clic sur les images.

Elsie Reford, sa vie, son jardin : c'est une émission promenade de Radio Canada. Et un hommage à une femme remarquable, qui était aussi musicienne. Pour écouter : un clic sur la photo.
* ▲ Beautiful gardens of the world, de Robert Jackson ( Evans Brothers Ltd).

mercredi, octobre 11, 2006

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Calcarius lapponicus. Dessin de Wilhem von Wright.

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dimanche, octobre 08, 2006

Jardinage et botanique à Paris

 
Je me souviens avoir écouté une émission où il était question d'herboriser. À Paris. Elle débutait dans le plus grand enthousiasme. Merveille : une agrostis*. Obstinée, à la fois fragile et solidement implantée, dédaignant l'agitation ambiante. Où ? Au beau milieu de la Place de la Concorde. Oui, la botanique est aussi un sport à risque. Généralement elle se pratique plus sereinement. À peu près partout. Il suffit d'observer. 

Paris offre des trésors. Jardins, serres et squares, mais aussi murs et toits, chaussées et trottoirs. Branches qui dépassent l'espace privé et s'aventurent vers la rue. Le jardinier n'est pas pressé, il ne les a pas taillées. Ne le maudissez-pas, regardez. Apprendre à reconnaître, à nommer, à apprivoiser, à cultiver : toutes ces activités sont possibles. Vous trouverez beaucoup d'informations sur la page Jardinage et Botanique de la ville. Qu'elles ne vous dispensent pas de chercher. Il existe de multiples associations. 

 Le site à consulter : Jardinage et Botanique 


  * Agrostis ? Il me semble. J'avais enregistré l'émission, Je la réécouterai. La promenade se continuait dans Paris, où poussent de nombreux végétaux sauvages. Parfois ils sont minuscules. L'insecte sur la photo porte le doux nom de Trichius fasciatus. Il est posé sur une fleur d'Iceberg, obtention du rosièriste allemand Kordes. 

mercredi, octobre 04, 2006

La Plante compagne, Pierre Lieutaghi



Pratique et imaginaire de la flore sauvage en Europe occidentale



Depuis des millénaires les plantes nous accompagnent. Des liens, évidents ou oubliés, se sont tissés entre elles et les hommes. C'est leur histoire que raconte Pierre Lieutaghi dans la plupart de ses ouvrages. 


 « Dans nos pays de vieille tradition écrite, aux paysages modelés depuis des millénaires par l’agriculture, il existe aussi une Histoire en rapport étroit avec la plante sauvage. Toute oubliée qu’elle soit, et en deçà des paroles, cette Histoire ne saurait se circonscrire à une chronique d’usages mineurs : elle raconte les perfectionnements de la pensée même, elle vaut d’être retrouvée, traduite de l’herbe et du feuillage, restituée à l’usage de notre propre attention au monde. Car c’est toute l’aventure des hommes qui s’enracine et s’abat avec les forêts, bruit dans les cimes, s’exalte et s’apaise au rythme des saisons florales. Chaque vieille haie en sait un épisode. Et la flore, témoin des commencements, ortie ou chiendent, sureau ou bardane, est toujours à nos portes, avec ses mêmes offres et ses signes tout prêts pour les passages d’intelligence. 


Essai en forme de petites histoires plus sociales que naturelles, La Plante compagne propose quelques pistes pour une écoute attentive de la mémoire des herbes et des arbres qui rencontraient les hommes. Son propos est aussi de servir d’initiation à une ethnobotanique familière : ce qui s’est passé au cours des temps dans la mise en œuvre et en pensée de nos plantes. » 

(Quatrième de couverture) 

▲ L'ouvrage est publié chez Actes Sud