dimanche, décembre 31, 2006

Fruits et feuillages d'hiver : le gui


C'est une plante qui s'invite dans les arbres. Sur ces branches, elle a l'impudence de disputer la lumière au lierre. Qu'importe aux merles et aux grives, ils raffolent de ses fruits. Mais ce soir le gui sera dans les maisons, noué d'un ruban, pour les traditionnels baisers de nouvel an.

Au gui l'an neuf, mais à minuit. L'usage veut que l'on embrasse la personne la plus proche de soi à l'heure fatidique. La plus proche tendrement parlant ? Nenni ! L'usage se moque ! C'est géographiquement parlant qu'il faut l'entendre.
Mais rien n'interdit d'être là où on souhaiterait quand la minuit approche. Oh mine de rien s'il le faut. Joyeuse soirée à tous ceux qui fêtent cette nouvelle année civile
....

samedi, décembre 30, 2006

Fruits et feuillages d'hiver : l'aulne commun

Alnus glutinosa, aulne glutineux, aune, vergne... c'est cet arbre qui aime les terres humides et le bord des rivières. Ses racines additives, la partie visible, font songer à celles d'espèces ligneuses tropicales. Mais l'aulnaie n'est pas la mangrove.
Colonisateur bienvenu des berges, il les protège en les fixant. En hiver ses branches s'ornent de cônes (la photo ci-dessus les représente grandeur nature, ou presque).
Il donne un bois léger, on en a longtemps fabriqué des sabots.

Deux aulnes :

une belle description, deux photos pleines de charme sur le blog de Jean Pierre Jacob, La bouriane verte. C'est un blog à découvrir.
Au fil des saisons et des passions, vagabondages botaniques dans le département du Lot, et parfois ailleurs.... Ainsi le définit son auteur. Il possède cet art élégant du vagabondage. Je l'avais remarqué il y a longtemps, puis oublié. L'aulne m'y a ramenée, au fil de l'eau, au fil de la toile. C'est ici. Vous trouverez le texte que j'ai évoqué à la date du 17 décembre.
...

dimanche, décembre 24, 2006

Fruits et feuillages d'hiver : le lierre

.

Dans une haie le lierre s'est enroulé autour d'une aubépine. À l'extrémité des branches, les feuilles n'ont plus de lobes. La courbe s'assouplit et trace un léger creux là où se dessine la découpe habituelle.
Lierre sauvage, lierre commun, Hedera helix, on lui a donné des surnoms contradictoires : lierre des poètes, bourreau des arbres, rondelette. Des esprits sévères qui ne goûtent point la poésie ?

Ses fruits : des baies rondes, qui deviennent noires à maturité. Elles protègent les graines. Pour nous elles sont toxiques. Mais pour les oiseaux c'est nourriture appréciée.
On peut mêler ces baies aux bouquets. Longues tiges souples qui nécessitent un support plus robuste. À vous de jouer... mais imaginez le contraste entre ce noir, ce gris où la lumière jette un reflet prune ou bleuté et une fleur d'un rouge éclatant.


Mêlez plantes sauvages et cultivées. Chaque jour des avions portent leurs précieuses cargaisons de fleurs coupées. Les coloris les plus gais sont dérobés au bel été.
Feuillage des champs et végétaux plus sophistiqués. Fleurs cultivées dans des serres. Souvent venues d'Israël ou des Pays-Bas. Pour embellir toutes nos saisons.

...

dimanche, décembre 17, 2006

Fleurs des Alpes
Balade d'un botaniste, des plaines aux sommets

Texte de François Couplan Photographies de Jean-Claude Ligeon.
Éditeur Nathan.


Un très beau livre. S'y mêlent le charme des ouvrages anciens et la beauté d'une mise en page contemporaine. Précision des images, devenues photos. Quand herboriser c'est aussi vagabonder et raconter . Raconter les plantes et les hommes.


Présentation de l'éditeur :

François Couplan, botaniste de renom, nous invite à une promenade à la fois scientifique et poétique au cœur des Alpes. Tour à tour botaniste, simple observateur, randonneur gourmand, poète, il nous conte l'histoire des plantes des Alpes, les relations que l'homme a entretenues avec elles, leurs difficultés à vivre et à se reproduire dans ce milieu extrême, sans oublier leurs vertus culinaires et médicinales. Du pied des monts jusqu'aux sommets, il nous guide à travers les cinq étages de végétation caractéristiques des Alpes : l'étage collinéen au plus bas, l'étage montagnard, l'étage subalpin, l'étage alpin, enfin l'étage nival et ses rochers escarpés où quelques espèces réussissent à s'épanouir. Une randonnée alpine insolite pour découvrir la douceur de l'edelweiss, le parfum chocolaté des nigritelles ou la suavité des framboises sauvages...


Biographie des auteurs :

François Couplan, ethnobotaniste, enseigne les utilisations des plantes depuis près de trente ans. A son expérience scientifique, il joint une expérience approfondie au sein de la nature, qu'il a explorée sur les cinq continents. Jean-Claude Ligeon, photographe savoyard de renom, a consacré sa vie à photographier les paysages, la faune et la Flore des Alpes.

Pour feuilleter quelques pages sur le site de l'éditeur : ici
...

jeudi, décembre 14, 2006

Bambous contre un mur rouge


Cette photo a été prise en Chine.
Sous l'apparente fragilité, une résistance étonnante. Les bambous sont utilisés en Asie pour construire des échafaudages. Plus résistants aux vents violents que les poutrelles de métal.
Photo M. D.