lundi, janvier 29, 2007

Métamorphoses du paysage

Depuis hier soir c'est le brouillard qui modifie les lieux les plus familiers. Une heure avant la tombée du jour il est dans les bois et les champs. Sur les routes. Très vite il devient dense. ...
Les arbres à l'arrière plan sont à une trentaine de mètres. Nul oiseau pour rompre le silence.
Quelques kilomètres sur une petite départementale. Nous roulons si lentement que nous ressemblons à une procession. Bien sages. Laissant une bonne distance de l'un à l'autre . Des familiers de ce chemin sans doute, qui savent que dépasser serait danger. L'herbe a été coupée. Mais sans marquage, distinguer là où s'arrête le revêtement et où commence la terre... hasardeux.
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Les beaux fossés ? Déjà invisibles. Riches en plantes sauvages. À propos, les prêles se rapprochent de la maison . Soucis de printemps. Pour l'instant il me faut arriver à bon port. J'aime les prêles, venues de temps si anciens. Mais elles ont une telle capacité à envahir. J'aimerais les garder comme voisines, mais respectant bien mes frontières. Oui, je rêve.
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