mercredi, novembre 21, 2007

Tsipor hanefesh, L'âme oiseau

Bonheurs de la toile : je reçois une invitation à aller contempler des images. Tsipor hanefesh, c'est le titre d'un ouvrage de la poétesse israélienne Michal Snunit. C'est le nom choisi pour un beau diaporama : les oiseaux que Myriam a photographiés en Israël.
...
Il me semble reconnaître une avocette au passage. Non pas que je la connaisse personnellement. Mais elle ressemble beaucoup à ces oiselles (oui je sais, c'est du parti pris... mais oiseaux aussi) élégantes que j'ai vues plusieurs fois dans les Landes.


C'est ici.

...

lundi, novembre 19, 2007

Arbres, carnet de dessins

Dans un album qui laisse place à l'image, des œuvres réunies et présentées par Michel Racine*. On aimerait le lire plus longuement :
...
« Avec sa taille en têtard, le saule renvoie plutôt à des pratiques paysannes et des scènes pastorales. Le bouleau est fréquent chez les Flamands, Ruysdaël en particulier. L'importation en France et en Angleterre, vers 1745, du peuplier d'italie témoigne de l'importance grandissante des peintres à la fin du XVIIIème dans la création des parcs et jardins et plus largement dans la constitution de nouveaux paysages comme les bords de rivière et de canaux. »
...
Couverture : Pierre-Henri de Valenciennes, Sous-bois.
Ci-dessus : Meindert Hobbema, L'avenue à Middleharnis.
Éditeur: Bibliothèque de l'image.
...
_________________________
...
*Michel Racine est professeur à l'École Nationale Supérieure du Paysage de Versailles.

...

samedi, novembre 17, 2007

Gel, feuillages

Le soleil n'a pas encore atteint ce coin de pelouse. Feuilles de trèffle. Feuilles d'albizia qui se sont détachées nombreuses, hier matin, sous l'effet du froid. Lentement. Je les retrouve pâlies de gel, bien nettes. Hier ce n'étaient que feuilles sombres, sèches. Une pâquerette ployée par le givre. Dans la vigne-vierge, des merles. Ce jardin était très gai, ne vous fiez pas à ces coloris. Le soleil arrivait.

...

jeudi, novembre 15, 2007

Vigne vierge, charme, novembre

La vigne-vierge a choisi une gamme de coloris pastels. Beaucoup de feuilles sont tombées. Bientôt le mouvement des branches se dessinera nettement sur le mur.
Le charme décline des jaunes pâles. Beau feuillage marcescent : il séche mais reste sur son support. ...
Carpinus betulus, charme commun. Planté en haies ou sujet isolé. Il se prête à la taille. Il y a longtemps que je n'ai pas vu de charmille. Il me semble que c'est au XVIIème siècle que l'on en fit des labyrinthes végétaux. Ses graines sont aimées des verdiers. À propos : arbres et fleurs peuvent être choisis en fonction des insectes, des oiseaux ou d'autres animaux qu'ils attirent. À suivre...
... ...

mercredi, novembre 14, 2007

Arbres du Nord, arbres du Sud...

...

En lisant les pages actualité de Tela-botanica, je découvre cette conférence : Dialogue des arbres du Nord avec les arbres du Sud. Elle a aura lieu à Villeneuve lez Avignon, le mercredi 21 novembre. Elle est organisée par l'association Les Herbes Sourcières. Deux intervenants : Pierre Lieutaghi (oui Donna, himself) et Francis Hallé.
...
...
Francis HALLÉ, Plaidoyer pour l'arbre
Quatrième de couverture :...
« De l’ombre des jardins à la flambée dans l’âtre, de l’aspirine aux pneus d’avion, du bois de lit au papier de ce livre, il y a peu de domaines de notre vie où l’arbre n’ait sa place, avec la discrétion qui le caractérise. Et s’il est à ce point notre partenaire dans l’entreprise souvent hasardeuse qu’est la vie sur la Terre, n’est-ce pas aussi parce que nous partageons avec lui d’impérieux intérêts : lumière et eau, fertilité des sols, espace et chaleur ? Qu’est donc au fond ce compagnon quotidien ? Comment définir cette forme de vie extraordinairement ancienne, au modèle architectural aussi singulier que rigoureux, et capable de grandes prouesses ?
...
Ecartant volontairement tout anthropomorphisme, mais n’oubliant jamais ce que nous devons à l’arbre, Francis Hallé pose ici les bases d’une analyse structurale et fonctionnelle de ce végétal multiforme. L’arbre, en effet, se décline, surtout dans les contrées tropicales, en un nombre illimité d’espèces dont beaucoup restent à découvrir. Des arbres donc. Au long de vivants et minutieux portraits – ceux par exemple du Durian, des Eucalyptus ou de l’Hévéa –, l’auteur relate l’intense dialogue de certaines espèces avec l’homme et révèle la profonde et encore mystérieuse “altérité” de l’arbre, si différent de l’homme, lui ayant tant apporté et ayant si peu reçu en retour.
...
Plaidoyer pour l’arbre et son altérité, mais également plaidoyer pour l’homme. Car quand l’auteur défend l’idée que l’homme a contracté vis-à-vis de l’arbre une dette fondamentale, c’est pour mieux dire combien notre héritage arboricole et sa rassurante et exemplaire présence à nos côtés font de nous des êtres plus humains.»..
...
Pierre LIEUTAGHI, La plante compagne. Ouvrage présenté ici.
Les deux livres sont édités chez Actes Sud.
..

dimanche, novembre 11, 2007

« Soudain une rangée de marronniers tout verts, pleins de vie... »

« Naturellement toute relève se fait de nuit, alors comprends aussi cette impression d’avoir quitté un ancien petit bois où il ne reste pas un arbre vivant, pas un arbre qui ait encore trois branches, et le matin suivant après deux ou trois heures de repos tout enfiévré voir soudain une rangée de marronniers tout verts, pleins de vie, pleins de sève, voir enfin quelque chose qui crée au lieu de voir quelque chose qui détruit ! »
...
27 août 1916, extrait d'une lettre de René Pigeard
..
«Paroles de Poilus : Lettres et carnets du front, 1914-1918».
Edition Gallimard, collection Librio

mardi, novembre 06, 2007

Grues cendrées dans un champ

Photo d'Alain Balthazard

Merci à la LPO Champagne-Ardenne qui m'autorise à publier cette image. Elle est extraite du beau diaporama que je signalais dans le billet d'hier.
Trois grues cendrées dans un champ de maïs. C'est ainsi qu'elles trouvent une grande partie de leur nourriture, en France en ce moment. Elles ne dédaignent pas les petites grenouilles, les insectes, les limaces.
...
C'est lors des migrations que nous pouvont les apercevoir. Elégantes même au sol.
Deux ou trois choses que je sais d'elles : elles crient fréquement en vol. Façon de maintenir le contact. Mais les plus jeunes n'émettent qu'un petit sifflement. Vol rapide (de 40 à 70 km/h), à une altitude qui peut varier de 200 à 1000 mètres. Mazette ! Non, ce n'est pas ce qu'elles disent. Plutôt ceci, en grand groupe... (toujours la LPO)
...
Grue cendrée, Grus grus, de l'ordre des gruiformes. À regarder, à écouter. De nombreux ouvrages lui sont consacrés. À chercher...
....
.....

lundi, novembre 05, 2007

Israël, terre de migration pour 500 millions d'oiseaux d'Europe

L'autre nuit j'écoutais les migrateurs. Des grues cendrées je crois. Invisibles mais si proches. Nuit de campagne. Sans lune ni étoiles. Les cris des oiseaux. Splendeur des mouvements devinés. Seul les sons me guidaient. Je suis restée un long moment immobile. Ecouter à en oublier qu'il faisait déjà froid. Est-ce de ce vol -entre mille autres- dont me parle aujourd'hui un article d'Infolive :
...
...
« Le ciel rougeoyant de Haute-Galilée prend des allures étranges ces derniers temps. Un demi milliard d'oiseaux fuyant l'hiver européen font ces jours-ci escale par vagues dans le nord d'Israël, transformant ce site naturel protégé en le plus grand carrefour de migration vers l'Afrique.
Les ornithologues israéliens sont à l'affût car le phénomène est de taille : la traversée de cette région verdoyante par plus de 400 espèces connues qui se reposent quelques jours, voire quelques semaines avant de prendre leurs quartiers d'hiver en Afrique australe.
Le spectacle relève du féerique. Des milliers de grues cendrées se hissent en tournoyant, portées par les colonnes d'air chaud du haut desquelles elles se laissent planer, selon des visiteurs. Or si le spectacle est magique pour certains pour d’autres il n’en va pas de même. « La féerie de ces majestueux vols d'oiseaux déboulant sur la vallée a d'abord été vécue comme un cauchemar par les agriculteurs de la région », explique Kobi Samrano, directeur du parc d'observation du secteur Emek Hahoula.
Ce site unique en son genre s'étend sur plus 600 hectares, avec un plan d'eau de 110 hectares. Il est imbriqué au milieu des exploitations agricoles de la vallée. »
...
......
Les Grues cendrées se nourrissent surtout de végétaux. En France, on peut les voir dans les champs de maïs. Quand ils ont été fauchés, elles y recherchent les restes.
Quelques pages sur la toile :
...
Israbirding (en anglais)
LPO Champagne-Ardenne, qui propose un diaporama.
...
...
...

Automne

Il y a encore des maïs. Non, je ne sais pas utiliser leurs feuilles sèches pour confectionner de petits personnages.
Je pense aux fines poupées végétales venues de Hongrie. La première qui me fut offerte était tchèque. Bohème ? Moravie ? Les mots sont voyage aux enfants curieux. J'ai oublié ce qui me fut dit.
Remarque d'un ami : « les enfants des villes ne connaissent pas la magie des maïs. Ils n'ont jamais fabriqué des moustaches avec la "barbe", ne connaissent pas l'odeur par l'intérieur d'un champ de maïs chauffé au soleil d'été.»