mercredi, décembre 31, 2008

Fleurs discrètes de janvier

Bellis perennis .
Une minuscule pâquerette se moquait du froid, l'autre jour sur la pelouse. Sera-t-elle fleur de janvier ? Mois si proche, celui du calendrier qui change à minuit. Il me fait songer à une pièce pour piano de Tchaïkovsky. Elle porte ce nom. Elle est extraite du cycle dit Les Saisons. On peut l'écouter sur le site du Piano bleu, dans la belle interprétation de Yakov Kasman. Quelques mesures en guise de passerelle de 2008 à 2009.
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samedi, décembre 13, 2008

L'illustration botanique : L'Herbier de la Renaissance, par Claudia Swan

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Des aquarelles botaniques qui datent du XVIe siècle. Elles avaient été réalisées à la demande d'un pharmacien hollandais, comme documents d'étude. On les crut perdues. Elles furent retrouvées à Cracovie, dans la bibliothèque de l'université de Jagiellon.

Dessin précis, d'une grande finesse. La beauté du monde saisie par un artiste dont on ignore le nom.
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« Claudia Swan a sélectionné 142 des 1 800 planches de ce naturaliste méticuleux doublé d'un admirable aquarelliste. Le résultat est tout simplement un des sommets de la peinture botanique: la comparaison avec les dessins de Léonard de Vinci ou avec Le grand morceau de prairie de Dürer n'a rien d'outrancier. Les fleurs sauvages, les feuilles d'arbres, les légumes, les plantes aromatiques de ce Batave inconnu sont gorgés de chlorophylle. Ils embaument. Ils ont dû pousser au jardin d'Eden. »
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Didier Sénécal (Magazine Lire)

L'Herbier de la renaissance, Claudia Swan. Éditeur Minerva

jeudi, décembre 11, 2008

Shmuel Charuvi : The Botanist's Brush

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Une délicatesse infinie, associée à une grande précision. De 1923 à 1927 le peintre Shmuel Charuvi a travaillé avec le botaniste Ephraim Hareuveni à la réalisation d'une Encyclopédie botanique. On s'émerveille de la finesse du trait comme de celle des observations.
En janvier 2006 à Jérusalem on pouvait voir ses aquarelles, lors d'une exposition au Musée d'Israël (qui propose ce livre) : « Botanical Treasury of the Land of Israel ».
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The Botanist's Brush - Shmuel Charuvi's
Drawings for the Hareuveni 'Floral Treasury of the Land of Israel'
Edited by Tamar Manor-Friedman
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mercredi, décembre 10, 2008

L'illustration botanique : « Un jardin d'Eden »

Couverture de l'ancienne édition.
L'Eden reste La référence en matière de jardin. Voilà qui devrait inspirer douce modestie aux paysagistes. J'ai ouï-dire que l'histoire se serait assez mal finie. À cause d'un de ces benêts qui croquent tout ce que l'on leur dit.
Est-ce de l'avoir perdu ? Son nom ne cesse de se répéter, le long des rêves et des ouvrages. L'imagination et la mémoire préservées au creux d'une pomme. Par la grâce d'une femme. .
Non, ce n'est pas un manifeste féministe. Juste une précision.
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Le livre dont il est question ignore ces subtilités. Nul n'est parfait. Mais il rend hommage aux illustrations botaniques. Elles ont été choisies dans la collection de la Bibliothèque Nationale d'Autriche. La première édition coïncida avec l'exposition qui y eut lieu, en 2001.
L'auteur, H. Walter Lack, est directeur du jardin botanique et du Musée Botanique de Berlin-Dahlem.
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Un beau livre, au prix très raisonnable. Détail qui a son charme en songeant aux fêtes à venir. Quand l'amitié doit se soumettre au principe de réalité... .
« Les 483 planches en couleur nous donnent un aperçu de l'illustration botanique à travers les âges, les lieux, les thèmes et les techniques jusqu'à nos jours. Le Jardin d'Eden s'ouvre sur le Codex Aniciae Julianae créé au VIe siècle à Byzance et que l'Unesco a inscrit sur la liste des ouvrages appartenant au patrimoine mondial de l'humanité ; il nous fait ensuite découvrir les premiers herbiers de la Renaissance et les somptueux jardins baroques avant de s'achever sur le siècle d'or de l'illustration botanique, de 1750 à 1850. Avec la naissance de la photographie, l'illustration botanique a subi des changements radicaux, mais son importance n'en a pas été diminuée pour autant. »
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Un jardin d'Eden. Chefs-d'oeuvre de l'illustration botanique.
H. Walter Lack
Editeur : TASCHEN

mercredi, novembre 12, 2008

mardi, novembre 11, 2008

Des feuilles pour protéger les massifs

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La pluie est si fine qu'elle estompe les contours à la façon du brouillard. Mais les nuances de couleur restent perceptibles. Aujourd'hui c'est une bande verte qui tranche joyeusement entre terre labourée et champ. Hier elle se remarquait peine.
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Pluie qui n'empêche ni de se promener ni de penser au jardin.
Aulne, noisetiers, pruniers sauvage, chêne, tilleul : récolte de feuilles. Amassées sur une épaisseur de 4 à 5 centimètres, elles protégeront les plantes cultivées. Isolantes, avant de devenir humus. Les vers de terre s'y emploieront.
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Au jardin, les feuilles mortes contribuent à la qualité du sol. Pour hâter leur décomposition, on peut s'aider d'une tondeuse (à gazon, naturellement).
Pourquoi soupirer , les maudire, leur faire la chasse ? Il y a le temps de la contemplation, quand elles égaient la terre de leurs coloris. Puis celui du repos : le vôtre surtout. Elles, elles se tranformeront. Dégager une allée, un chemin suffit. Seules les feuilles provenant d'un arbre malade doivent être brûlées.
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Un jardin modeste, particulièrement en zone rurale, se doit-il de garder verte pelouse ? Se prend-t-il pour un green ?
Et ce plaisir : soulever avant le printemps une litière de feuilles pour apercevoir de jeunes tiges bien droites, qu'en faites-vous ?

Toits de branchages

. Autre guerre, terrible, mais entre soldats, les armes à la main. La guerre dans les bois. Ici la forêt d'Argonne, en octobre 1914 . 

« Pluie, boue, froid, insomnie, faim et soif, isolement, balle, obus. Voilà nos ennemis rangés par ordre de valeur décroissante. La pluie sournoise et lentement cruelle approche. Je la sens rôder dans l’air ; sa robe grise de nuages traîne sur la forêt ; on dirait qu’elle hésite, cherche une place où se poser, joue avec nos craintes.
Un grand silence, un léger tintement ; c’est elle qui tombe. J’entends son premier bruissement sec sur les feuilles des arbres, sur les feuilles mortes, sur le toit de branchages à demi séchés dont nous avons recouvert nos tranchées... Elle tombe à petit bruit, régulière, faussement timide comme versée d’une lente inclinaison par une main prudente... Cela ne sera rien. Une demi-heure plus tard - A petit bruit, tenacement, les gouttes tombent. Elles ne sont ni plus ni moins nombreuses que tout à l’heure, mais le bruit qu’elles font en touchant terre est moins sec, car elles ont progressivement pénétré les feuilles vives, amolli les feuilles mortes, imbibé nos toits de branches. Elles coulent en un long pleur le long des troncs des arbres, avivent leurs couleurs, dégagent les verts et les noirs... »
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André Fribourg . . Ce texte est extrait d'une publication du 23 janvier 1915 de l'hebdomadaire "L'Opinion", sous la rubrique intitulée "Sur le Front". Elle est reproduite sur le site Grande guerre.

dimanche, novembre 09, 2008

« Je traverse maintenant une forêt de bouleaux... »

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« Je traverse maintenant une forêt de bouleaux, une forêt allemande. Tu sais, Edith, combien j’avais envie de découvrir ces paysages, mais lorsque je vois monter au-dessus de la cime des arbres d’épaisses nuées de fumées, je tressaille. Je me demande si ce ne sont pas des synagogues qui brûlent, même des hommes. »
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Paul Celan, extrait d'une lettre à Edith Silberman
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C'est le matin du 9 novembre 1938 que Paul Celan avait commencé un long voyage. La nuit qui venait : Kristallnacht, Pogromnacht.

jeudi, novembre 06, 2008

L'herbier du docteur Antoine Bras (XIXe siècle)

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Médecin et botaniste, Antoine Bras a réalisé au fil du temps un herbier exceptionnel. De 1789 à 1928 il a récolté 100 000 échantillons botaniques, sur les chemins du Rouergue , du Lot, du Quercy et dans les départements limitrophes.
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Une documentation unique, d'une grande beauté et riche d'enseignements . Sa place est dans un museum. L'herbier sera mis en vente, aux enchères publiques, le samedi 15 novembre à Rodez par Maître Falabrègue. Souhaitons que des scientifiques puissent en faire l'acquisition.
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Je me souviens un jour, feuilletant une revue de décoration, avoir découvert qu'un herbier du XVIIIème servait de mur d'ornement. Les planches, certes disposées avec goût et protégées, avaient été élevées au rang de papier peint de luxe. Plantes captives qui n'apprenaient plus qu'à quelques uns, s'ils s'en souciaient, où et en quelle saison elles poussaient jadis.

L'élégance de ces herbiers anciens, tiges soigneusement séchées et posées sur un papier blanc ou ivoire, est simple à retrouver. Surtout ne chercher aucun effet, la beauté des fleurs et des herbes méprise l'artifice. Leurs lignes parlent d'elles-mêmes, inscrivent leur mouvement.
De simples indications, celles dont on est sûr, écrites sur une étiquette ou dans le coin de la page.


L'herbier du docteur Bras ne craint pas ce curieux recyclage. Mais sa place est dans une collection scientifique. Catherine Gil, qui l'a expertisé, Jean-Pierre Jacob qui le précisait dès octobre sur le site Lot Nature Botanique, sont de cet avis. Comme, n'en doutons point, de nombreux botanistes, des amateurs et tous ceux qui souhaitent que les enseignements donnés par ces pièces remarquables soient accessibles à tous. C'est l'héritage d'une vie d'observation et de recherche, celle d'un homme décrit comme le


« vrai père de la botanique aveyronnaise, savant modeste et consciencieux, il herborisa dans tout le département de l’Aveyron pendant un demi siècle »


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Documentation sur la toile :

Le site de la vente où vous pourrez écouter Catherine Gil dans un entretien réalisé par Capucine Bordet. Le savoir d'un expert n'ignore pas la sensibilité. Quelques minutes pour évoquer, avec bonheur. Pensez à regarder en mode plein écran.Tela Botanica
Lot Nature Botanique


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jeudi, octobre 16, 2008

« Le renard se plaît dans la légèreté des ténèbres »

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Cette fois c'est une coïncidence ; j'ai découvert récemment ce très beau texte. Je vois qu'aujourd'hui la Bouriane Verte raconte aussi le renard.
J'ai si souvent, si longuement, écouté Claude Mettra qu'il m'arrive d'oublier qu'il n'est plus là. 'Les vivants et les dieux', 'Les chemins de la connaissance', des émissions qu'il animait au sens où on donne âme. Magie de ces rendez-vous sonores. Cet extrait est le début d'un texte que je vous invite à lire dans son intégralité. Précisions en bas de page.
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Claude Mettra

Extrait de Madeleine à la veilleuse

« Le renard se plaît dans la légèreté des ténèbres. Tant que la forêt est dans sa clarté solaire, il repose, paisible, au fond de son terrier. C’est seulement quand toutes les étoiles ont trouvé leur chemin dans le ciel (même si, obscurcies par la brume ou la pluie, ces étoiles n’ont point de regard pour nos espaces) qu’il entreprend ses pérégrinations hasardeuses, voyageur sans destination précise et sans autre guide qu’une imagination aidée ici ou là par les odeurs ou les rumeurs qui hantent la campagne déserte. Une seule exception à ce rituel de la nuit : dans le profond de l’hiver, quand le ciel est bleu et la terre blanche de givre, quand les arbres et les herbes se réjouissent du grand gel qui leur donne la sérénité du monde minéral, il s’aventure volontiers à l’orée des forêts pour célébrer, selon sa folie l’harmonie enneigée de la création : on le voit alors dans sa vêture rousse se livrer à une danse qui n’est pas sans faire songer à celle des vagues se caressant et se recouvrant l’une l’autre au long des sables de la mer. Et, en ce rare moment de l’année où il s’abandonne à la lumière du jour, il traduit en sa chair le mouvement provisoirement suspendu des êtres et des choses que le grand froid confine au grand repos.
Il suffit au renard de deux ou trois aurores cristallines dans le silence de l’hiver pour nourrir sa mémoire de la réalité du monde. Les images ainsi amassées, il les emporte dans son terrier. Elles l’aideront de temps à autre à marcher avec plus d’agilité dans l’épaisseur des nuits ; mais elles seront là surtout pour alimenter ses rêves dans la profondeur de son souterrain car il ne ressemble en rien aux caïmans ou aux marmottes dont aucun cauchemar ne vient jamais troubler le sommeil, pas plus qu’aux oiseaux d’ailleurs pour qui le sommeil n’est jamais qu’un semblant d’absence toujours brisé par le plus insignifiant des bruits.
Ainsi, de saison en saison, à travers une fragile existence de bête pourchassée, s’élabore une philosophie du terrier, proche à tant d’égards de ce théâtre du refuge où Gaston Bachelard est à la fois auteur, metteur en scène et acteur. Ce terrier, il est pour le renard le centre du monde ce qu’est la maison pour le petit enfant, ce qu’est la forêt pour le charbonnier ravivant le feu de sa meule, ce qu’est l’étable pour le bœuf laboureur. Centre, c’est-à-dire point immobile dans la roue qui obéit hâtivement au rythme de la vie. Mais que signifie cette immobilité ? Apparemment, que celui qui est au centre contemple, dans le détachement et la sécurité de celui qui possède un lieu, les déchirements et les contradictions des êtres et des choses soumises à la mouvance et à l’éternel retour. La réalité cependant est ailleurs : blotti dans la chaleur de son antre, le renard s’abandonne au regard de la terre. Il est une proie consentante au désir des éléments ; son rêve est abandon aux obsessions et aux rêveries de la matière. C’est à travers lui, c’est à travers sa mémoire et son trajet imaginaire que la matière invente son propre périple. »
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Madeleine à la veilleuse
: page 30 de l'Hommage à Claude Mettra publié par la revue
Verrières. Numéro 2 de la nouvelle série.

Les vivants et les dieux : pour connaître les dates de rediffusion, consulter les programmes de France-Culture.
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mercredi, octobre 01, 2008

L'oxalis corniculée

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.Photo et page d'herbier : Marie-Hélène Le Roux *

Pour Jean-Pierre Jacob... qui le sait mieux que moi : la cousine de l'Oxalis tetraphylla se porte à merveille. Elle est très présente en France et n'a jamais songé à s'arrêter aux frontières. Oui j'ai bien ri en lisant la Bouriane Verte. Pour se débarrasser d'une plante jugée indésirable, multiplication au tracteur. .

J'imaginais la scène : la dame inquiète, le botaniste attentif, courtois, puis confus des conseils qu'il s'entend donner.
Une scène de cinéma. Façon muet, quelques images entrecoupées de phrases écrites. Un rôle pour Chaplin. En fond sonore : un ragtime. Au piano : Jerry Roll Morton ♪♪♪
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Oui, j'en reviens aux végétaux. L'Oxalis corniculata a été elle aussi cultivée comme plante ornementale. Ses fleurs sont d'un jaune très gai, ses feuilles légères. Chaque pied a l'élégance d'un minuscule bouquet. Ses fruits sont des capsules oblongues. Dans un petit jardin elle se contrôle facilement, ne la chassez pas.
Quelques uns de ses noms vernaculaires : pied de pigeon, trèfle jaune. C'est l'Acetosella dei campi italienne. Le nom semble chanter. Comme Azedinha en portugais.
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Le site de Marie-Hélène Le Roux : ici. Elle a écrit un Herbier de la Drôme provençale dont vous pouvez voir quelques pages. Dans la partie 'Herbier', naturellement.
Bouriane verte :

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mercredi, août 27, 2008

La chélidoine, Chelidonium majus

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Grande éclaire, herbe aux boucs, herbe de l'hirondelle, herbe de sainte Claire, herbe aux verrues, chélidoine des murailles sont quelques uns des noms qui lui ont été donnés. Elle appartient à la famille des Papavéracées.

Celle-ci s'était installée dans un coin du jardin, près des iris. On aperçoit sur la photo le revers des feuilles, d'un gris-vert pâle. Si une tige avait été cassée, on aurait pu voir s'écouler un suc laiteux de couleur jaune. Attention, il est toxique. Il a des vertus curatives - dont celle de soigner les verrues- mais ne saurait être utilisé à la légère.

On prépare des décoctions avec ses feuilles séchées. Là encore, pas de cueillettes intempestives et d'auto-médication sauvage !
La chélidoine fleurit au printemps, en été et jusqu'en automne. C'est une plante annuelle. Elle apparaît quand viennent les hirondelles et disparaît au moment où elles partent.

Ses feuilles lobées et arrondies ont inspiré les sculpteurs. Comme le montre l'illustration de la page de garde du Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle de Viollet-le-Duc : dessin ici.
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samedi, août 09, 2008

Les philosophes au jardin...


le.
Ce matin France-Culture rediffusait une belle émission d'Alain Finkielkraut : 'Cultiver notre jardin '. Ses invités : l'écrivain anglais Robert Harrison et le philosophe Philippe Nys. Répliques ou l'art de recevoir.

Pour prendre le temps, et peut-être des notes. Ne garder du virtuel que la commodité : écouter l'émission en différé. Dans un jardin bien réel en goûtant l'été et quelques fruits rouges. C'est ici.


Photo : Et pourtant... elle tourne. Non il n'est pas prouvé que l'insecte ou la fleur se soit fait la moindre remarque. Coïncidence, je regardais le jardin en écoutant. Mais si quelqu'un a des informations...

vendredi, août 08, 2008

Anémone du Japon



C'est une fleur délicate aux boutons veloutés. La première vient de fleurir. La floraison se prolongera en septembre, octobre. Cette variété blanche est probablement celle de l'hybride 'Honorine Jobert', une variété ancienne à fleurs simples.
Anemos est le mot grec qui signifie vent. Fleur du vent ? Il joue avec ses longues tiges.
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La plante forme un buisson qui atteint facilement 1 mètre de haut. On peut le diviser à l'automne.
Les anémones du Japon poussent sans souci en sol riche et frais. Elles acceptent les terres argileuses, les emplacements à mi-ombre.

Parmi les variétés à fleurs roses :
'Lady Gilmour', 'September charm' et 'Sérénade' . .
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Photo du lien : B. Lacrouts, Un Jardin de vivaces.


mercredi, juillet 30, 2008

Jardin de peintre et chambres d'hôte, le long du fleuve

 Photos : site de Claire Bianchi

Information amicale, et non annonce publicitaire. C'est la saison des vacances. On peut rêver d'harmonie au temps des routes encombrées et des espaces surpeuplés. L'exode rituel et nécessaire peut se penser à un autre rythme. Celui d'un fleuve.
.Oui, j'étais heureuse d'apprendre que Claire Bianchi avait ouvert des chambres d'hôte dans sa maison-atelier du quai de Seine.
Les jardins de peintre ont un charme particulier. Ici un jardin clos. Magie simple de la pierre, des hostas et des digitales comme sur cette image.
Campanules, anémones du Japon : un beau choix de vivaces qui fleurissent le long des saisons.

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Saint-Mammès est un village de bateliers, où se mêlent les eaux de la Seine et du Loing. On peut y observer les plantes des bords de l'eau.
La route qui mène à la gare longe un côteau appelé de la Roche Godon. L'Anthericum liliago y pousse. Bâton de Saint Joseph, Phalangère petit-lis, Phalangère à fleurs de lys... noms vernaculaires d'une fleur protégée.

Milly-la-Forêt n'est pas très loin. Oui, c'est là que se trouve la chapelle des simples décorée par Cocteau. Comme le Conservatoire National des Plantes Médicinales. Plantes à parfum, aromatiques aussi.

La forêt de Fontainebleau si proche, la beauté des jardins du Château. Tant de flâneries, de promenades possibles en partant du
41 Quai de Seine.
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vendredi, juillet 25, 2008

Passions botaniques, une exposition, un ouvrage

. L'exposition a lieu dans le Trégor (Côtes d'Armor), au .

Château de La Roche-Jagu jusqu'au 4 novembre
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Elle « est le fruit d'une belle collaboration entre le Conseil général et le Muséum national d'histoire naturelle, dont des scientifiques animeront des conférences au cours de l'été, en lien avec le thème de l'exposition. Celle-ci permet aux visiteurs de suivre les grands noms de l'histoire des sciences au fil des siècles, à travers les océans et les continents et au long des cheminements de l'esprit humain dans sa longue quête de la connaissance.
La botanique est une science qui prend son essor avec les grandes découvertes, à partir du XVe siècle. L'exposition retrace l'évolution de cette science étroitement liée aux grandes étapes politiques, économiques et philosophiques de l'histoire du monde occidental.
Parmi les quatorze salles du Château de la Roche Jagu, l'une d'entre elles est consacrée aux plantes textiles et tinctoriales : chanvre, lin, coton, garance… La chambre seigneuriale a été reconvertie en herboristerie médiévale. Dans les combles, on se croirait dans les entrailles d'un vieux navire et l'on fait connaissance avec quelques grandes expéditions maritimes et terrestres... Parcourir l'exposition, c'est mettre ses pas dans l'histoire du monde occidental, depuis les moines apothicaires du Moyen Âge et les premiers savants naturalistes de la Renaissance, jusqu'aux scientifiques du XVIIIe siècle – le temps des Lumières – et aux chasseurs de plantes du XIXe siècle... »
.Bernard Le Nail, Agence Bretagne presse
. . L'ouvrage, quatrième de couverture :
. Belles apprivoisées de nos jardins, évadées de contrées lointaines et mystérieuses, parfois depuis l'aube de notre ère, ou bien découvertes hier à peine... Quelle merveilleuse aventure que celle des plantes.
.Une aventure indissociable de l'odyssée de ces voyageurs passionnés, simples marins ou marchands, explorateurs découvreurs de territoires, savants, naturalistes, pionniers de la grande marche des sciences, qui explorèrent inlassablement terres, îles et océans à la recherche de joyaux végétaux, parures de nos jardins et précieux auxiliaires des sciences, de la médecine antique à la génétique d'aujourd'hui...
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Passions botaniques, naturalistes voyageurs au temps des grandes découvertes
Gérard Aymonin
Editeur Ouest-France Rennes
Source : Librairie Mollat ...

dimanche, juillet 20, 2008

Les plantes messicoles

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Ce sont les plantes sauvages associées aux moissons. Certaines sont fleurs de l'Histoire, comme le bleuet, le coquelicot. Présentes depuis des siècles, les voilà menacées et appelées mauvaises herbes. .
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Elles nous ont accompagnées pendant des millénaires. Messicoles qui égayaient les champs. Fleurs des bouquets d'enfants revenant de promenade. Les tiges soigneusement écrasées par les doigts qui les tiennent si fort. Fierté joyeuse de ceux qui les offrent, images de l'été, bonheurs à l'infini.
Elles méritent d'être mieux connues. S'il est difficile à l'amateur de toutes les identifier, au moins peut-il se familiariser avec un certain nombre d'entre elles.
  
« Un groupe de bénévoles de la Société de sciences naturelles du Tarn et Garonne a réalisé ce printemps un excellent guide d’identification des messicoles de ce département.* » ll est destiné à tous ceux qui s'intéressent à la botanique. Chacun peut l'utiliser à son niveau.

.Vous y trouverez également des fiches descriptives d'une grande précision. Elles sont déjà une initiation.

Cet ouvrage a été réalisé par Marylin Mouillerac, Nicolas Georges, Jean-Louis Grouet et Liliane Pessoto. Il peut se télécharger, gratuitement, sur le site
Lot Nature et Botanique.
Beau travail de bénévoles. Internet côté meilleur. N'oubliez pas de respecter les conditions d'utilisation. Parmi elles : ne pas publier le guide sous support papier sans l’accord écrit des auteurs.
Offrir n'est pas exposer au pillage.
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Sur le site Tela Botanica, vous trouverez aussi un dossier très bien fait sur les plantes messicoles : ici
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Messis, mot latin pour moisson. Messidor du calendrier républicain. Celui auquel on associe un révolutionnaire au nom prédestiné : Fabre d'Eglantine. Poète dit-on.
Distrait sans doute. A-t-il songé aux prénoms que nous porterions s'il avait remplacé durablement le calendrier grégorien ? Chère Orcanette, mon doux Topinambour, mes amitiés à Fromental...
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* Extrait de la présentation.

lundi, juillet 14, 2008

Le 14 juillet côté jardin

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Les enfants de la patrie défilent devant un dictateur, quelques despotes misogynes et autres variétés dûment répertoriées. Hélas invitées. Surprises des catalogues.
Le zoo a prêté une girafe. Les charmes plus ou moins discrets et ô combien déprimants de la bio-diversité. Le côté cour laisse à désirer. Hommage à la discipline côté jardin :. .
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« Dans mon village, avoir la main verte et dompter son potager pour en faire des merveilles, c'est quasiment un pré-requis pour s'installer, et s'insérer.
Il n'y a qu'à voir mes voisins, enracinés profondément dans la culture du jardin familial, et qui mènent à la baguette leurs rangs d'oignons, leur peuple de patates et font monter bien droit le vert du poireau. Leur potager ressemble à une promo de Saint Cyr qui défile sur les Champs Elysées, le 14 juillet. Pas une mauvaise herbe ne dépasse du shako, le casoar ne tolère aucune fantaisie doryphorienne. La rectitude de ce potager est à faire pâlir d'envie bien des Etats-Majors.
Imaginez si la pression est forte, juste de l'autre côté du grillage... Disons que jusqu'à présent, j'ai toujours tenu mon rôle d'objecteur de conscience envers mon jardin : on cohabite en gardant chacun son domaine. La nature fait pousser des (mauvaises) herbes que je tonds, et elle fait grossir ces petites poires de curé, insipides mais dont je suis fière, et je les ramasse.
C'est tout. Mais pour bien faire, je dois passer désormais de l'autre coté, dans le clan des meneurs, et montrer un peu plus d'autorité sur ce jardin afin qu'il me nourrisse. Les temps sont durs, le kilo de tomate trop cher, bref, j'enfile mon treillis et entame le parcours du combattant. »
(...)
Suite sur le blog de Sécotine
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Illustration, couverture du livre :
Caillebotte au jardin, la période d'Yerres, 1860-1879
De Pierre Wittmer. Avant-propos de Bernard Lorenceau.
Editeur Monelle Hayot.

vendredi, juillet 11, 2008

Le térébinthe, Pistacia terebinthus

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Photos : greffer.net * .

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Pour Michèle, qui sait poser des questions comme on invite au voyage.
C'est un petit arbre présent dans tout le bassin méditerranéen ** : térébinthe, pistachier térébinthe, turpentine tree ou terebinth anglais, tremithia de Chypre. Il dépasse rarement 5 mètres de hauteur. Naturellement il aime les sols secs et le soleil de ses terres d'origine. Sa croissance est lente. Son écorce est gris pâle. Sa floraison: des dégradés de beige rosé avant les grappes pourpres qui se transformeront en fruits.
En incisant son écorce on recueille une résine transparente couleur d'eau. Celle de Chypre est renommée, et citée depuis des temps anciens. Dioscoride en parlerait... non, je n'ai pas vérifié. Une information à prendre avec des pincettes. La térébenthine peut être obtenue à partir d'autres essences. C'est son nom qui précise leur origine géographique ou végétale : . « Térébenthine de Hongrie; fournie par le pinus sylicstris. Térébenthine de Judée; liquide blanchâtre, un peu opaque, d'une couleur verte ou jaune , d'une saveur amère et acre, d'une odeur forte et aromatique. Elle découle de l'amyris opobalsamum. Térébenthine du mélèze. Térébenthine du sapin. Térébenthine de Strasbourg. (...)» . Extrait du ' Dictionnaire des termes de médecine, chirurgie, art vétérinaire' de Louis Jacques Bégin. Publié en 1823. . . Ouvrages botaniques, traités de médecine ou de commerce, les références sont nombreuses : . « Il y a une autre huile tirée de la réfine du mélefe , du fapin, ou du térébinthe qui croît dans l'ifle de Chypre ; on l'appelle huile de térébenthine. Elle eft encore fore bonne à retoucher les tableaux , Se principalement pour mêler avec l'outremer Se les émaux, parce qu'elle fert à les étendre & qu'elle s'évapore auffi-tôt. Lorfqu'on, ufe de cette derniere, il n'eft pas nécef- faire de mêler beaucoup d'autre huile dans les couleurs avec celle- ci , parce qu'elles ne ferviroient qu'à la faire jaunir. »
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Roger de Piles. Publié en 1767. . Le soin porté à la récolte est déterminant : .
«La maniere de recueillir la térébenthine fait qu'il y en a à Chypre de deux efpeces : la premiere & la meilleure eft celle que l'on a par le moyen d'une incifion faite dans le térébinthe : elle en fort en larmes limpides & brillantes que l'on recueille dans les matinées d'été. La feconde efpece eft celle qui en coulant jufqu'à terre , n'a pas la même pureté & eft par conféquent inférieure à -la premiere. On renferme la térébenthine dans des vafes de terre d'environ vingt livres chacun. !!• faut prendre garde ici de fe laifler tromper ; à la premiere ouverture de ces vafes on croit voir la térébenthine de la premiere efpece , mais il arrive que [...] »
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Voyages dans l'isle de Chypre, la Syrie et la Palestine, Giovanni Mariti, François Belin. Publié en 1791. .
.Le térébinthe, arbre odorant, dont on trouve trace dans les textes les plus anciens. Lui qui abattu possède, comme le chêne, une souche dont peut sortir une nouvelle vie. .
. ___________ . * Le site greffer.net , qui m'a gentiment autorisée à reproduire les photos du térébinthe, est réservé aux passionnés du greffage. Echange de savoir, questions, informations, découvertes. Les jardiniers savent l'importance d'un porte-greffe. Au point que certains pépinièristes le mentionnent, conseillant l'un plutôt que l'autre en fonction du terrain.
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** Mais pas exclusivement : voir le commentaire de Donna
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Penser à cliquer sur chaque image pour la voir agrandie.
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samedi, juin 21, 2008

Potins mondains : goupil
ou la mode d'été chez les botanistes

Pour Donna, pour Jean-Pierre Jacob *
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Je n'ai pas l'image de celui qui fredonnait :
Derrière chez nous y a un étang,
trois beaux canards s'y vont nageant.
Y en a deux noirs, y en a un blanc.
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V'là l'bon vent, v'là l'joli vent,
v'là l'bon vent, ma mie m'appelle.
V'là l'bon vent, v'là l'joli vent,
v'là l'bon vent, ma mie m'attend.
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Non, je ne vous le chante pas ♪♪♪
Je ne suis pas Colette Renard moi !
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Leurs blogs : Tamansari2, Bouriane verte

lundi, juin 16, 2008

L'herbier des philosophes, Jean-Marc Drouin

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Présentation de l'éditeur : « Science " aimable " et populaire, art d'effeuiller la marguerite, la botanique, devenue partie prenante de la recherche en biologie, a longtemps été le lieu d'affrontement de grandes querelles philosophiques auxquelles prirent part Leibniz et Rousseau, Goethe, Coleridge ou Condorcet. Le système sexuel développé dans la Philosophie botanique de Linné n'offusqua pas seulement la très puritaine Encyclopaedia Britannica, il inspira aussi diverses classifications zoologiques, voire - à Auguste Comte - une classification des sciences au parfum végétal bien marqué. Quant à Charles Darwin, on ne s'étonnera pas de le trouver ici penché sur primevères et orchidées, trouvant dans la botanique quelques idées-forces de sa théorie. Au terme de cette excursion très rousseauiste, on se prend à penser que, s'il n'y eut jamais, comme le disait Kant, de " Newton du brin d'herbe ", le végétal eut cependant de patients observateurs, de hardis théoriciens et de merveilleux penseurs.» Le 10 juin, Alain Veinstein s'entretenait avec Jean-Marc Drouin, invité de son émission Du jour au lendemain. On peut encore écouter leurs échanges, ici. Jean-Marc Drouin
L'herbier des philosophes Seuil - avril 2008
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dimanche, juin 15, 2008

En juillet, diviser les iris

Photos : Bernard Lacrouts

C'est en été qu'il faut diviser les iris. Au fils des années les iris dits 'des jardins' développent un réseau serré de rhizomes. Une aubaine pour les herbes sauvages qu'il devient impossible de déloger.

Les plantes s'affaiblissent, les floraisons sont moins généreuses. Tous les cinq à six ans - à vous d'observer quand intervenir exactement- il est nécessaire de refaire les massifs . Mieux vaut se munir d'une fourche-bêche (la triandine savoyarde), afin de ne pas blesser les rhizomes... et les lombrics qui se promèneraient.
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Il faut enlever tout le bloc, feuillage, racines, en une seule fois ou d'avantage si les iris sont très nombreux. Vous ne garderez que les rhizomes sains et couperez les feuillages avant de replanter. La plantation peut se faire quelques jours plus tard. Oui, vous avez le temps de distribuer vos plants.

Surtout ne les laissez pas au soleil.
Les iris ne se plantent pas trop profondément, la partie supérieure des rhizomes doit affleurer la terre. Vérifiez les exigences de chaque variété, en tenant compte de la nature du sol qui, dans tous les cas, doit être bien drainé.
Vous trouverez une vidéo explicative très bien faite sur le site du Journal des femmes

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Photos (de bas en haut) : Iris ensata 'Nemuri Jishi' Iris ensata 'Royal Banner Iris ensata 'Rose Queen' D'autres images sur le site Un jardin de vivaces

mardi, juin 03, 2008

Pluie sur un jardin d'Espagne

Photos : Jacqueline

Une amie m'a rapporté d'Espagne ce beau présent : des images de jardins. Ici ceux de l'Alhambra. Premières photos.
Une terre longtemps colonisée garde trace des envahisseurs. De l'occupation arabe restent de magnifiques jardins. Ils ont été modifiés au cours des siècles. Une succession de jardins différents et l'exubérance de la flore méditerranéenne.
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La Promenade des Cyprès, Paseo de los Cipreses, la Terre non Irriguée Secano, les Jardins de Saint François, Jardines de San Francisco, noms et paysages changent. On retrouve les buis taillés.
Est-ce la pluie, cette lumière voilée ? Malgré la beauté du lieu on songe qu'il n'était pas qu'harmonie, jardins et musique de l'eau.
On songe à ce tableau d'Edmond de Boislecomte : 'Palier des exécutions à l'Alhambra de Grenade'.
On songe au décret terrible qui porte son nom. Romances sépharades, Romancero Gitano, mélodie des chants et des mots. On songe à Lorca.
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Se les vio caminar…
Labrad, amigos,
de piedra y sueno, en el Alhambra,
un tumulo al poeta,
sobre una fuente donde llora el agua,
y eternamente diga :
el crimen fué en Granada ! en su Granada !
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Antonio Machado : El crimen fue en Granada.

jeudi, mai 15, 2008

Le voyage des plantes
Aux Jardins de Valloires les 30, 31 mai et 1er Juin

Graines d'Albizia julibrissin
Arbre à soie, Accacia de Constantinople, le nom de l'arbre a gardé trace de son origine ; ou plutôt d'une de ses escales : il vient d'Asie. Depuis des siècles les hommes sont allés chercher des plantes, les ont acclimatées. Parfois des graines faisaient la traversée sans y être invitées : accrochées à une robe, un manteau, cachées au milieu de marchandises.
Il y eut des jardiniers amateurs, involontaires et très efficaces : les hommes qui portaient des pantalons à revers. Ces plis au bas d'un vêtement étaient un excellent réservoir à semis. Oui, les plantes voyagent. Aidées par le vent, les oiseaux, le pelage d'un animal, les humains distraits ou curieux.
Pour mieux connaître leurs migrations, trois journées organisées dans un lieu remarquable : Valloires (voir le lien dans la liste, à droite de la page).
Présentation et informations pratiques sur le site Baie de Somme.

dimanche, mai 11, 2008

Petite pimprenelle, Sanguisorba minor

Photo : La page du Tom


Elle est fine comme une fougère. C'est une plante rustique ; à l'état sauvage on la rencontre jusqu'à 1500 mètres d'altitude (peut-être davantage, à vérifier). Les folioles très découpés retiennent la rosée.
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Elle aime le soleil et accepte la mi-ombre. Si elle est acommodante côté exposition, attention côté sol : il doit être bien drainé. La pimprenelle est une vivace qui se resème facilement. Oui, toute seule, une merveille pour les jardiniers paresseux mais qui aiment offrir de jeunes plants.
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Car elle a sa place dans un jardin d'aromatiques. Fraîches ses feuilles parfument salades, potages et sauces. Elles sont riches en vitamine C... mais quelle quantité faudrait-il absorber pour en bénéficier ?
Je veux dire pour un(e) humain(e). Une chèvre saurait mieux répondre. Si on la laissait approcher d'un carré de Sanguisorba minor elle devrait en venir à bout assez rapidement et se livrer ensuite à de savantes observations.
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On trouve facilement des variétés cultivées. Chez les horticulteurs, à privilégier (oui, je suis de parti-pris), en jardinerie ou en les commandant.
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La page du Tom : de très belles photos de la flore de Savoie, 'à partager et diffuser librement'. Crocus au plateau de Plaine Joux, Balade au jardin botanique de Samoens, le nom des plantes et les noms familiers d'un pays. Promenade visuelle et mélodieuse. Merci au Tom !
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