La haie et son ombre

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Elle se dessine si nettement en bordure du mur qu'elle donne envie de peindre une troisième haie : en trompe-l'œil.

Simples troènes de Chine, adaptés aux petits jardins. Les feuilles sont minces, l'arbuste est facile à tailler. En climat doux il est semi-persistant. Marcottage ou bouture, il est facile à multiplier. Songer à le laisser fleurir. Les abeilles apprécient.

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« Toute la paysannerie française avait façonné des paysages superbes... »

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« Toute la paysannerie française avait façonné des paysages superbes. On est en train de les détruire. »

Michel Serres dans une interview au Journal du dimanche.

Emporté par ses préjugés politiques il fustige les dirigeants actuels. La destruction des paysages n'est pas nouvelle. Mais cette phrase était si belle... comme ce rappel de nos ancêtres du Néolithique, eux qui les premiers observèrent les plantes, osèrent les semis, apprirent à sélectionner les blés sauvages.

Quelques gestes il y a des milliers d'années et le monde en fut bouleversé. Aux cueillettes sauvages succédèrent les cultures. Lentement, au rythme des longues migrations humaines.

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Quelques végétaux du Jardin Majorelle

Photos : Danielle Maze ♪

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Un jardin sous la pluie ce jour là. Elle fait jouer les nuances de gris, en rehausse les subtilités. Elle se moque de deux visiteuses qui ne le découvriront pas sous cette magnifique lumière du Maroc.

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Pourtant le bleu est là, le bleu cobalt propre au peintre Jacques Majorelle qui créa le jardin. Bleu Majorelle. Donner son nom à une couleur... Jardin d'artiste qui décida de son harmonie. Celle des végétaux choisis pour leur coloris, l'architecture de leurs formes, la diversité de leurs textures.

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Ci-dessus un cactus qui ressemble à une pelote pour épingles. Puis d'autres cactées dont j'ignore tout autant le nom.

Un aperçu des très nombreuses variétés présentes dans le jardin. Cactées, mais aussi palmiers, bougainvillées, bambous, jasmins, nénuphars et fougères.

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Jardin qu'un peintre a imaginé, et qu'a choisi un très grand couturier. Il en prit soin, il l'embellit encore, et surtout il l'aima.

Beau jardin que menace l'urbanisation et qui risque de se trouver encerclé de grands immeubles.

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Dans l'émission Silence ça pousse FR3 avait diffusé un reportage : 'Couleur Majorelle'. Un film de quelques minutes. On aimerait écouter Abderrazzak Benchaabane plus longuement. On aperçoit seulement ceux qui entretiennent le jardin et en préservent la beauté grace à leur savoir-faire. Mais le temps imparti au reportage était limité. On peut le regarder ici

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(penser à mettre le mode plein écran. Il suffit de cliquer deux fois sur la vidéo).

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Le Maroc possède une flore d'une grande richesse. Les variations du climat et du relief sont importantes. Petite sélection pour les botanistes :

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Flore Pratique du Maroc, manuel de détermination des plantes vasculaires du Maroc

Auteur : Mostafa Madbouhi

Éditeurs : M. Fennane, M. Ibn Tattou, A. Ouyahya et J. El Oualidi. . Volume 1 : Pteridophyta, Gymnospermae, Angiospermae (Lauraceae-Neuradaceae) Volume 2 : Angiospermae (Leguminosae - Lentibulariaceae)

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Majorelle, deux livres

Un jardin à Marrakech, Jacques Majorelle Peintre-Jardinier

Auteur : Alain Leygonie
Éditeur : Michalon.
Présentation de l'éditeur : . 

« Associé à l'Art nouveau dès le début du vingtième siècle, le nom fleuri de " Majorée " va, dès 1917, se confondre avec la ville de Marrakech. Dès lors, et jusqu'en 1962, date de sa mort, le Lorrain Jacques Majorée, débarqué au Maroc pour des raisons de santé et une quête de lumière, va promener son nom dans les souks, les kasbahs de l'Atlas et en Afrique noire. 

Son nom est uni à jamais à un jardin féerique, l'œuvre de toute une vie, et à un bleu de renommée mondiale - le fameux bleu Majorée. Ils auront autant fait pour sa gloire que son œuvre peinte. (...)

Ce livre propose de raconter la vie aventureuse et à ce jour trop méconnue du peintre-jardinier, du fou de bleu qui eut pour élève et ami un certain Winston Chuchill, un autre amoureux du Maroc. » .


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Majorelle : Une oasis marocaine

Auteurs : Pierre Bergé et Madison Cox. Photographies de Claire de Virieu
Éditeur : Imprimerie Nationale. 
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Extrait d'un article de Bilbio Monde

« Un livre sur un des plus beaux jardin du monde, le jardin Majorelle de Marrakech, créé par le peintre Jacques Majorelle. Celui-ci donna son nom à une teinte de bleu libéralement utilisée pour peindre la maison et décorer le jardin, dans lequel il acclimata des milliers de plantes, certaines d'une grande rareté, collectionnées dans le monde entier..

(...) On raconte que le peintre demandait à ses hôtes de diverses nationalités de lui ramener de leur pays la plante la plus rare et la plus belle, en guise de souvenir. Et c'était fait.»

(Passage extrait d'un article de Rachid Sami, Maroc Hebdo, mai 2001). 

Au moment de l'acquisition de ce jardin par Yves-Saint-Laurent, des travaux de restauration ont été réalisés; «Des systèmes d’irrigation automatique ont été mis en place en l’espace de neuf mois.Cette nouveauté a permis de rationaliser les dépenses d’eau. Outre son intérêt écologique et économique, ce système d’irrigation permet de réguler la répartition de l’eau selon les heures de la journée et les besoins en eau pour chaque type de plante. » .

Le site Jardin Majorelle offre de nombreuses informations. Les oiseaux n'y sont pas oubliés.

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Garonne, un alphabet au nom de fleuve

Photo : Andrius Mačiūnas (publiée avec son autorisation).

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C'est une nouvelle police de caractère, créée par des étudiants des Beaux-Arts de Toulouse. Élégante et sobre, elle se décline en majuscule, minuscule, gras ou italique… Non, ne rêvez pas de l'utiliser, elle est réservée à la ville.

Pour en savoir plus : un article de Julie Delem, publié le 4 février par La Dépêche du Midi : La Ville rose possède désormais sa propre typographie, ici.

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