mercredi, août 12, 2009

Des aquarelles pour illustrer des sachets de graines

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Elles semblent empruntées à des planches botaniques. Pourtant chaque image est adaptée au contenu du sachet : des graines de fleurs et de légumes avec le nom de la variété proposée. Certaines sont des obtentions récentes. On les chercherait en vain dans un ouvrage des siècles passés. Pour certaines, coloquintes et autres, un usage est suggéré. Décoration, maison d'oiseau.
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Qui a peint ces plantes ? Je n'en ai trouvé trace. Le choix de dessins est original, dommage d'ignorer le nom de celle ou de celui qui les a réalisés.
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Précision et fidélité du trait, liberté de l'artiste. Légères tiges de lin ou pastèque 'Crimson Sweet', même finesse d'exécution.
C'est sur le site d'une pépinière américaine que vous découvrirez toute la gamme. Il propose une fonction très utile : la recherche de plantes en fonction de l'exposition et du climat. La France a un beaucoup plus petit territoire. Pourtant cette dernière indication serait nécessaire. Arbres, arbustes ou fleurs, certaines variétés sont plus adaptées au Nord ou au Sud.
La page des graines est ici : Nature Hills.
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2 commentaires:

JEA a dit…

"chaque image est adaptée au contenu du sachet..."

Au contraire des illustrations de couverture pour les romans d'André Dhôtel chez Phébus (libretto). Ces gravures réjouissent certes les yeux. Mais sont parachutées "blind" (expression pour les résistants venant en avion d'Angleterre par pleine lune et lancés dans la nature sans accueil prévu et loin de tout terrain accrédité).

Elisabeth.b a dit…

Étrange idée. L'illustration à tout prix, fut-elle sans relation avec une œuvre. Oui, ces couvertures seraient parfaites pour des chroniques botaniques. André Dhôtel n'est pas Rousseau, cela a dû échapper à l'éditeur.

Parfois à la trahison s'ajoute la vulgarité. La nouvelle rêvée (Traumnovelle) de Schnitzler a inspiré un film tapageur et raccoleur, si loin de la subtilité du texte et de son élégance. Une réédition s'est vue affublée d'une couverture en technicolor, exhibant un gros plan des acteurs principaux.

Ce n'est plus du parachutage aveugle (merci de m'avoir appris cette expression), mais un accident aérien.

Le libraire en était aussi désolé que moi.