Fleurs d'Israël, en février

Anchusa strigosa, לשון פר סמורה . Photo : Gideon Pisanty (wikimedia)

Petite réponse à une recherche qui a mené un promeneur virtuel vers ce blog. Quelles fleurs éclosent en Israël en ce moment ? La réponse se cache dans les liens de la colonne de droite. Celui qui mène vers les fleurs sauvages d'Israël. On y trouve les plantes répertoriées par période de floraison.

Ce site a été créé par Sara Gold, Amram Eshel, un professeur de botanique à l'Université de Tel-Aviv, et Abraham Plotnizki, un étudiant qui a réalisé la programmation. Les textes sont rédigés par des botanistes. Les photos proposées ne sont pas seulement hommage à la beauté d'une flore. Mais aussi observation précise. Regarder ici : Wild flowers of Israël (hébreu, anglais, arabe, russe).

Deux autres sites :

Fleurs d'Israël (anglais): pages réalisées avec soin et passion, au fil des saisons. Plusieurs modes de recherche y sont proposés. Des plantes et leur histoire.

Le Jardin botanique de Jérusalem  (hébreu, anglais). Le site officiel du Jardin, d'une grande richesse. Les pages en anglais sont parfois capricieuses. Il suffit d'être patient. On peut aussi utiliser le temps d'attente à apprendre l'hébreu...

 

Un tour de France des marais, des estuaires et des deltas

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Marquenterre. Photo : Paul Hermans (wikimedia)

Estrans, marais, paysages d'eau, de la Flandre aux régions méditerranéennes : dans son émision « Planète terre », Sylvain Kahn reçoit Fernand Verger. Diffusé en deux parties, cet entretien peut encore s'écouter sur le site de France-Culture.

Fernand Verger est géographe, professeur émérite du département de Géographie de l'École Normale Supérieure. Présentation de l'ouvrage qu'il a publié l'an dernier aux Éditions Belin :

 Zones humides du littoral français

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« Les zones humides, espaces intermédiaires entre la terre ferme et l'eau, sont des terrains naturellement inondables parfois protégés par des ouvrages artificiels. Elles peuvent être situées dans le domaine des eaux douces, saumâtres ou salées. Ces milieux ont connu de longues périodes d'assèchement et de conquête avant que l'on découvre leur intérêt écologique, leur rôle dans l'amélioration de la qualité des eaux et leur valeur productive. Elles sont aujourd'hui l'objet de nombreuses mesures de protection qui tentent avec difficulté de les sauvegarder, d'entraver leur dégradation et même parfois de les restaurer.

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Réédition du Voyage botanique de Desfontaines...

Fleurs de palmier dattier. Photo Carles V.A. (wikimedia)

Le Voyage botanique de Desfontaines dans les Régences de Tunis et d’Alger 1783-1786 vient d'être réédité. Par les Éditions cartaginoiseries.

« Pourquoi avoir choisi ce nom qui fait inévitablement penser aux chinoiseries, viennoiseries… et autres futilités ? » L'éditeur pose la question... et y répond sur son site. Une belle occasion de découvrir son travail et ses choix. Souhaitons un beau succés à cet ouvrage.

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. Présentation :

« À la veille de la Révolution française, un jeune naturaliste se voit confié la mission d’explorer les Régences de Tunis et d’Alger au point de vue de “l’histoire naturelle et de la botanique”.

René-Louiche Desfontaines débarque à La Goulette en plein mois d’août 1783.À Tunis, il y a un peu plus d’un an que Hamouda Bacha est au pouvoir et Desfontaines est invité à se joindre à l’expédition que le bey en personne va mener dans le sud du pays. Feront suite, durant plus de deux ans, plusieurs explorations jusqu’en Algérie.

Scientifique, humaniste et rationaliste, il en ramènera un ensemble d’observations représentatives d’un homme du “Siècle des Lumières”.»

Préface de Denise Brahimi, agrégée de Lettres classiques et Docteur ès Lettres en Littérature moderne et comparée. Introduction, notes et bibliographie de Claudine Rabàa, enseignante de botanique et d’écologie à l’Université d’Alger.

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. Éditions Cartaginoiseries

Mika ben Miled

2 rue Sophonisbe

2016 Carthage

Tunisie

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Le beau Terre à terre de Ruth Stégassy

Champ de novembre

« (...) on commence à parler d’une plante et on se rend compte qu’on a tiré un écheveau sans fin, d’histoires, de chapitres, de possibilités de bifurquer sur des sentiers dont on ne sait absolument pas où ils vont nous mener. Vous, vous êtes un des plus anciens ; vous êtes le plus ancien aujourd’hui de « la Garance Voyageuse ». Alors la Garance voyageuse, justement, c’est une plante qui voyage. C’est une liane ? »

C'était en mai dernier. Ruth Stégassy recevait Pierre Sellenet. En quelques phrases le ton est donné. Terre à Terre, une émission dont le nom dit un attachement et un choix.

On peut l'écouter chaque samedi matin, de 7h05 à 8h, sur France-Culture. Ou à tout autre moment sur sur le site de l'émission. Pendant trois semaines.

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À la recherche des écrits de Charles Flahault

Salix reticulata, saule réticulé. Carl Lindman Nordens Flora.

« L’association « Présence de Charles Flahault » souhaite rassembler et numériser tous les documents du célèbre botaniste Charles Flahault. Un appel à contribution est lancé, si vous êtes en possession de ces précieux écrits n’hésitez pas à vous faire connaître ! »

Simple relai à une information publiée par Tela Botanica. Grand botaniste, Charles Flahault était aussi épistolier remarquable. Souhaitons que de nombreux documents soient portés à la connaissance de tous. Voici un aperçu d'écrit personnel,  l'extrait d'une lettre adressé à sa fille :


Gentille enfant chérie

Toute cette semaine j'ai été bien occupé, obligé de partir bien avant le jour pour ne rentrer que bien tard. J'ai travaillé à te faire un grand et beau jardin dans un bel endroit qu'on appelle l'Hort de Dieu, c'est à dire le jardin du bon Dieu. Il est très haut perché, au dessous de l'observatoire où tu as été quelquefois. J'y ai déjà fait un pont pour passer au dessus d'une cascade, des passages en pierre pour traverser des ruisseaux, des rocailles avec des grandes pierres pour cultiver des plantes de rochers. Depuis trois jours, je me suis beaucoup occupé de faire une petite montagne au sommet de laquelle il y aura un cercle d'arbes formant berceau de verdure.

 (La Serrereyde, dimanche 30 octobre 1904).

 
Le texte figure sur le site des Botanistes de l'Euzière. Ils ont consacré plusieurs pages à Charles Flahault, sous le titre « Portrait d'un homme de bien ». C'est ici.
Pour lire l'appel publié hier par Tela Botanica, c'est là.

Dans le Finistère, un chemin aux hortensias

Hydrangea arboresecens discolor. Photo Kurt Stueber (wikimedia)

Pour Martine et Linda

Il faudra aux plantes le temps de se développer. La route devrait être accessible aux promeneurs en 2011-2012.

À l'origine de cette réalisation : la municipalité de Mahalon et l'association Breizh-camellia. Elles se sont réunies pour créer « un itinéraire botanique avec de 300 à 450 variétés d'hortensias, des fleurs de collection... ».

Sur le chemin, des apprentissages possibles : ateliers pratiques (taille, bouturage), découverte de l'histoire des  hortensias.

Sur une terre où ils sont si beaux. À une dizaine de kilomètres d'Audierne et de Douarnenez. Que l'on aime ou non jardiner, un sentier à emprunter... et
à suivre...


Seconde photo : Alvesgaspar (wikimedia)
  

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Clematis cirrhosa, une clématite qui fleurit l'hiver

Clematis cirrhosa. Photo : Vicky Brock (wikimedia)

Sauvage, elle est blanche et fleurit depuis novembre, dans les régions où le climat est doux. Elle est originaire d'Europe. Ce n'est pas une plante très rustique, mais on peut la cultiver en pot : véranda peu chauffée (hors gel), balcon bien abrité.

Son feuillage fin et la fait parfois appeler « clématite fougère ». Il est semi-persistant, ou persistant. Ses fruits sont d'une grande beauté : des akènes légers comme plumes.

Pour contempler les espèces sauvages : une page de Wildflowers of Israel.  Sur une photo d'Eli Livne (pic 5) , les  akènes soyeux.

Et pourquoi ne pas apprendre le nom hébreu de la plante, puisque sa prononciation nous est proposée ? En songeant qu'il fait ce matin 25° à Jérusalem, 21 à Tel-Aviv. Pour se réchauffer. C'est ici .

(ce conseil n'engage pas son auteur et aucune réclamation ne sera acceptée).

Une fleur en hiver, au château de Gaujacq les 13 et 14 février

Photo : extraite de la plaquette de présentation

À Gaujacq pendant ces deux jours, plus de 300 variétés de camélias seront proposées à la vente. Camellia japonica à floraison printanière, Camellia sasanqua à floraison automnale.  Camélias hybrides ou botaniques. Des fleurs d'une étonnante diversités, tant par les nuances des leurs coloris que par leurs formes. Certains de ces arbustes sont parfumés.

Un monde à découvrir et des pépiniéristes pour répondre à vos questions. Le choix vous appartient. Un conseil d'amateur : tâchez de ne pas oublier les dimensions de votre jardin. Les plantes proposées sont si belles...

À noter parmi les participants, la Pépinière des Farguettes qui  « essaye de faire partager sa passion pour les rosiers et les clématites à ses clients. » On peut maintenant découvrir son catalogue sur la toile. Il est à l'image de cette passion.

Une fête en hiver.  Pour télécharger la plaquette de présentation, c'est  ici.

Pépinière Botanique et Plantarium® J&F Thoby au château de Gaujacq,
125 route de Bastennes, 40330 GAUJACQ
Tel. : 05 58 89 24 22

Pépinière des Farguettes



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Déjà en Israël les fleurs de l’amandier

Photo : Eli Zahavi, courtesy of Piki Wiki Israel

En Israël, des amandiers à perte de vue.

Loin des floraisons, dans les champs traversés ce matin les mêmes tons, les mêmes contrastes. La neige avait laissé des traces sur la terre sombre. Elle n'était pas pétales. Il faudra attendre la fin de l'hiver pour se réjouir de telle fête.

Les fleurs de l'amandier craignent le gel. Le choix de la variété à planter est déterminant : précoce, tardive, mi-tardive. Adaptée à la région où l'arbre vivra. Cette règle respectée, il pousse jusqu'en Alsace.

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