samedi, mai 29, 2010

Floraisons entre ville et campagne




Floraisons dans un espace en friche, entouré de bâtiments commerciaux. Dans cette zone sans grâce un espace ensauvagé. Y poussent des silènes, des vesces, des mauves, des ronces dont les tiges ont déjà une quarantaine de centimètres.
Au milieu des herbes un coquelicot isolé attire le regard.


mercredi, mai 26, 2010

Les griottes, gourmandises à venir. Jó étvágyat !




Le lierre envahit doucement un bâtiment. Le mur de droite longe et protège un jardin : même sur la pointe des pieds on ne le voit pas. Ou si peu. Un cerisier, de l'herbe et du lierre ont enchanté un espace déserté.

Bientôt les cerises et la saveur acidulée des griottes. Elles se prêtent à bien des préparations. J'ai retrouvé une recette hongroise que Danubius avait publiée sur son beau site Tout sur Budapest :


Soupe de griottes, Hideg meggyleves

lundi, mai 24, 2010

La Foire aux plantes de Saint Nicolas de la Grave, le 30 mai


Sauges. Photo : Bernard Lacrouts, Un jardin de vivaces.


À l'origine, une association botanique au beau nom de Salicaire. C'est d'elle qu'est née l'idée de réunir, deux fois par an, d'excellents professionnels dans un village du Sud-Ouest. Agrumes, rosiers, chévrefeuilles, vivaces, pivoines, bambous, pelargoniums odorants, plantes médicinales, osiers... une quarantaine d'exposants ont choisi avec soin les variétés qu'ils vous proposent.

La Librairie Tartinerie sera présente. On n'ignore pas dans le Gers que tête bien faite et corps bien sustenté ne sont pas contradiction. Sage alliance. Le libraire se déplace cette fois avec ses seuls livres, de ceux qui parlent plantes.

Saint Nicolas de la Grave est situé dans le Tarn et Garonne.
Toutes les précisions utiles sont sur le site de La Salicaire, ici.

 Légende des photos

samedi, mai 22, 2010

Forêts primaires d'Europe


Bison dans la forêt de Białowieża. Photo Herr Stahlhoefer (wikimedia)


« S'il ne reste aujourd'hui que des lambeaux de l'immense forêt primitive européenne, c'est, outre le besoin constant de bois, parce que la puissance végétative de la forêt européenne, qui s'incarnait en génie, nymphe, sorcière, méchant loup, enchanteur, a été associée à des forces surnaturelles et d'approche dangereuse. Vaincre la forêt, la défricher, la soumettre étaient considérés comme des actes de civilisation.

La conscience collective maintient ce modèle culturel, dominé par la peur de la nature. La peur de la forêt et l'ignorance de son fonctionnement transparaissent dans maintes affirmations écrites et orales des agents forestiers en France et en Europe, qui édictent très souvent que la forêt non entretenue court à sa perte, que sans l'homme elle étouffe et cesse de se régénérer.

On aurait cependant tort de négliger l'utilité des forêts primaires, même dans une optique productiviste. »

Annik Schnitzler-Lenoble



Arte propose une série de documentaires qui seront rediffusés la semaine prochaine : « Forêts vierges d'Europe ». Voyage dans un espace encore préservé, du Nord de la Suède aux îles Canaries. Détail et horaires :

mardi, mai 11, 2010

Karel Čapek, L'année du jardinier



Attention, ce personnage qui bêche, sarcle, ratisse, sème, taille, tuteure, se courbe, s'accroupit, s'agenouille, observe, s'interroge et s'épuise c'est vous.
Vous qualifiez négligemment ces tâches d'art de jardiner ? La pose est gracieuse et enfin confortable. Fait-elle illusion ? C'est selon. Ceux qui ont lu L'année du jardinier ne seront pas dupes.

Dans un ouvrage en forme d'almanach, Karel Čapek, observe ce curieux spécimen de l'espèce humaine : le jardinier. De janvier à décembre. Au gré des travaux et floraisons.

 « L'homme jardinier est indubitablement un produit de la civilisation et pas du tout de l'évolution naturelle. S'il avait été produit par la nature, il serait fait tout différemment; il aurait des jambes de scarabée afin de n'être point obligé de s'asseoir à croupetons et il aurait des ailes, d'abord parce que c'est plus joli et, en second lieu, pour pouvoir s'élever au-dessus de ses plates-bandes. Quiconque n'en a pas fait l'épreuve ne peut se faire une idée de l'embarras que constituent les jambes pour un homme qui ne sait pas où les poser; il ne peut s'imaginer comme elles sont inutilement longues quand il faut les plier au-dessous de soi pour creuser la terre avec les doigts, et comme elles sont ridiculement courtes lorsqu'on a besoin d'atteindre l'autre côté d'une plate-bande sans écraser un tapis de pyrèthres. »

samedi, mai 08, 2010

Impertinents volcans


Claude Joseph Vernet : Vue de Naples avec le Vésuve (Musée du Louvre). Détails.


Les couloirs aériens n'étaient donc pas propriété privée ? Novembre Oscar Novembre ! Effroi en Europe. Eyjafjallajökull vient de nouveau troubler les activités des hommes. À s'inquiéter de la planète pour leur seul et immédiat usage, ils ont oublié : la terre est vivante et le répète.

Il y a tant à apprendre des volcans. Dans un flot d'informations plus ou moins rigoureuses, la toile offre quelques dossiers de vulgarisation scientifique de qualité. Ainsi l'Université de Liège qui propose : Notre terre du Big Bang au volcanisme (format pdf).

Le chapitre traitant des volcans « explique de façon simple les mécanismes du volcanisme. Avec l’aide du lexique et des schémas, il nous semble accessible à des enfants à partir de 8 ou 9 ans». Encouragée par cette dédicace, je l'ai parcouru avec beaucoup d'intérêt.