mardi, août 24, 2010

Le marronnier d'Anne Frank renversé par le vent


« Nous avons regardé tous les deux le bleu magnifique du ciel, le marronnier dénudé aux branches duquel scintillaient de petites gouttes, les mouettes et d’autres oiseaux, qui semblaient d’argent dans le soleil et tout cela nous émouvait et nous saisissait tous deux à tel point que nous ne pouvions plus parler. »

Anne Frank, 22 féfrier 1944


« Comment aurais-je pu savoir à quel point il était important pour Anne de voir un bout de ciel bleu, d’observer le vol des muettes, et combien elle aimait le marronnier, quand je pense qu’elle ne s’était jamais intéressée à la nature. Mais elle aspirait à la nature, quand elle se sentait enfermée comme un oiseau dans une cage. Rien que le fait de penser au grand air lui remontait le moral. Mais elle a toujours gardé pour elle ces sentiments. »

Otto Frank, 1968


Deux billets sur ce blog :

- Les Jardins de l'Hôtel Saint-Aignan, le Jardin Anne Frank
- Les arbres pleurent aussi




3 commentaires:

Tania a dit…

Les arbres meurent aussi, celui-là est immortel.

Jean Pierre J. a dit…

De nombreux marrons ont du être récoltés, soigneusement semés, germer et donner de jeunes arbres, je suppose. Pour enrichir d'autres vies, d'autres destins.. Compagnonnage souvent obligé des arbres et des humains. Sauf si la tempête ou la guerre s'en mêlent....

Tre228 a dit…

Dans ma version le passage sur le marronnier est le 23 février...