jeudi, décembre 08, 2011

Objets rafistolés, rapetassés... à Salagon, prolongation de l'exposition


Est-ce l'aiguille si longue ? Je laisse à cet objet son mystère. Seule la visite d'une exposition que j'aimerais découvrir me le ferait connaître. Elle a lieu au prieuré de Salagon depuis le mois d'avril et sera prolongée jusqu'en août 2012.

Prieuré de Salagon
Jusqu'au 26 août 2012
Objets rafistolés, rapetassés, bricolés

Descriptif :

Objets que l'on rafistole soi-même pour en prolonger l'usage ou objets qu'on invente en bricolant des matériaux divers, c'est ce que pourront découvrir les visiteurs (...) au musée de Salagon à Mane dans les Alpes de Haute-Provence.

L'exposition temporaire intitulée « Avec les moyens du bord, objets rafistolés, rapetassés, bricolés » présente une soixantaine d'objets datant des années 1930 à 1960 issus principalement de la collection du musée.


Il s'agit d'objets utiles de la vie quotidienne. De la cloche à fromage transformée en masque d'apiculteur, de la boîte de conserve devenue grilloir à café, du concasseur à grain fabriqué avec un entonnoir et une chaîne de vélo, l'exposition témoigne d'un époque aujourd'hui révolue.

Une époque où l'on ne jetait rien, où tout pouvait être réutilisé, où l'absence de moyens financiers mais aussi une morale de l'épargne, suscitaient l'invention.

A l'heure où l'on met en place des nouveaux procédés de récupération et des transformations des déchets et où l'on réfléchit sur un nouveau modèle de croissance, on aurait pu aussi intituler cette exposition « Rien ne se perd, tout se transforme » ou encore « on ne jette rien, ça peut toujours servir ».

Source : le site Alpes de Haute-Provence.



mercredi, novembre 30, 2011

Encore quelques papillons


et des abeilles dans le jardin. Attirés par l'oranger du Mexique  .


lundi, novembre 28, 2011

«Il suffit au renard de deux ou trois aurores cristallines...»

En répondant à Tania* ce texte remarquable m'est venu à l'esprit :

«Il suffit au renard de deux ou trois aurores cristallines dans le silence de l’hiver pour nourrir sa mémoire de la réalité du monde.»
À lire ici.

* Second billet du 26 novembre


samedi, novembre 26, 2011

Charme, cornelier, feuillages d'automne




Le livre de chasse de Gaston Fébus



Le lièvre vit des blés et autres gagnages, d'herbes, de feuilles, des écorces des arbres, de raisins et d'autres fruits. C'est une très bonne petite bête qu'un lièvre et sa chasse a plus d'agrément que celle d'aucune bête du monde.

Des enluminures splendides, des remarques pertinentes, fantaisistes ou cruelles. Les plus beaux manuscrits du Livre de chasse de Gaston Fébus seront exposés à Paris et à Pau.



vendredi, novembre 04, 2011

Novembre, côté ville et côté champs


Difficile de choisir.
Que préférer. Feuillages ou lumière d'automne ? Rues ou chemins de campagne ?


jeudi, novembre 03, 2011

Le viaduc de l'Arrêt-Darré offre l'hospitalité aux chauves-souris

Il est situé sur la belle autoroute nommée La Pyrénéenne. Belle ? Oui. Par la beauté et la diversité des paysages traversés. Ce viaduc, dont la fonction est de faciliter les déplacements, n'est pas utile qu'aux humains. Des chauves-souris y nichent. Le voilà refuge inespéré.

C'est lors d'une inspection technique que des techniciens ont découvert leur présence.
Échanges entre la société d'autoroutes et des associations soucieuses de l'environnement. Des nichoirs sont posés pour faciliter le gîte de différents chiroptères.

jeudi, octobre 27, 2011

Automne dans une forêt de montagne

Photos : Christian Delbecq

Reçues d'une amie, ces photos prises dans les Pyrénées.

lundi, octobre 24, 2011

Eolienne... Différemment

Eolian iris

Le blog Eolienne est toujours en ligne, mais il continue son chemin  Différemment.
Un « Petit carnet de notes dans le cyberspace. Nature, culture, et divers...»


dimanche, octobre 23, 2011

Grand socle pour minuscule personnage



Un portail ouvert vers l'entrée de la maison, mi-cour mi-jardin. Deux piliers de pierre dont l'extrémité est ouvragée.
Un oiseau prenant la pose m'a laissé le temps de prendre deux photos.
Puis il s'est envolé vers un autre jardin.

 

jeudi, octobre 13, 2011

Automne, ramasser les feuilles des rosiers malades et les brûler


Geste nécessaire toute l'année.  Plus fréquent en cette saison. Une excellente façon d'éviter la propagation des maladies. Sans traitements extravagants : les rosiers sont robustes, le plus souvent la vigilance suffit.
Si l'un d'eux perd toutes feuilles en chemin ce n'est pas si grave. Et justifie rarement une contre-attaque sévère. Il refleurira.

Une règle : tenir compte des besoins de l'arbuste : exposition, rusticité, composition de la terre. Certains rosiéristes proposent des porte-greffes adaptés aux terrains calcaires.

 
 

« Qui sème des pissenlits récolte... du caoutchouc ! »

Floraison de pissenlits sauvages près de Eifel. Photo : Steffen Heinz (wikimedia)

Il existe plusieurs espèces de pissenlit.  Des scientifiques tchèques ont procédé à des croisements entre sept d'entre elles.  Premières floraisons à Pruhonice, à l'Institut de Botanique de l'Académie des Sciences tchèque.

Le but de ces travaux : la production de cahoutchouc végétal. Non pour équilibrer les ressources, mais parce que la production traditionnelle est menacée. 

Le travail remarquable des botanistes tchèques n'est pas en cause. Aucune décision politique ne leur appartient. Souhaitons que cette obtention ne soit pas source d'une nouvelle surexploitation des terres. Souhaitons l'abandon du pillage au profit des cultures raisonnées.

Un article en français, ici.


mercredi, octobre 12, 2011

Reconnaître un hêtre tortillard

Près de Lietzow, île de Rügen, Allemagne. Photo de Unukorno (Wikimedia)


Le tronc du Hêtre est droit, vertical et ses branches maîtresses sont obliques à horizontales.
Alors que le tronc du Tortillard est toujours contourné et ses branches sont également sinueuses, horizontales à pleureuses, dans ce dernier cas avec des extrémités qui peuvent traîner sur terre. Les axes du Tortillard sont toujours contournés, d’où son nom de « Tortillard ».

B. Thiébaut

C'est un arbre splendide et rare, que l'on ne rencontre qu'en Europe. Vestige de temps où il fut plus abondant ?
Bernard Thiébaut pose la question et publie sur le site de Tela botanica une fiche d’identification. Destinée aux professionnels et amateurs éclairés.
Je me permets d'y ajouter les amateurs curieux...

À lire et télécharger ici



lundi, octobre 10, 2011

Un pont et son reflet...


dans un jardin public où l'eau est présente. Des canaux d'à peine 30 centimètre le traversent. Près de l'un deux, un très jeune enfant.  Un petit garçon qui observe avec soin. 
Puis il se tourne vers celui qui l'accompagne : « Dis papa, c'est le canal Saint-Martin ? »



Foire aux plantes à Saint Nicolas de la Grave, le 16 octobre

Au printemps et en automne, l'association botanique La Salicaire organise une foire aux plantes.

Vivaces, rosiers anciens, iris, arbres ou arbustes : un beau choix de végétaux proposé par les professionnels qui les cultivent.

Pour découvrir les participants, c'est ici.

dimanche, août 28, 2011

La douce-amère, fleurs et feuillage



La liane est revenue dans un jardin ami.
De nouvelles fleurs, alors que les fruits murissent ou se préparent à le faire. Est-ce la luminosité ?  L'image les montre plus pâles alors qu'elles sont d'un violet soutenu.

Solanum dulcamara
, morelle douce-amère, vigne sauvage, vigne de Judée... Sans doute possède-t-elle d'autres noms.


mercredi, juin 22, 2011

Albizia contre un mur de lierre


Un espace ouvert sur une petite place. Il n'est pas vraiment laissé à l'abandon.  Par bonheur personne n'a songé à l'aménager.

Pas de plantations. Mais des plantes sauvages y ont trouvé place. Celui qui coupe l'herbe prend soin de ne pas blesser le tronc de l'albizia. Le voilà entouré de graminées.

Un chat roux en a surgi et m'a toisée, entre mépris et mécontentement.


samedi, juin 18, 2011

Sauvages de ma rue, guide des plantes sauvages des villes de la région parisienne


Petite suite au billet précédent.
Présentation de l'éditeur :

« Sauvages de ma rue présente les 100 plantes sauvages les plus répandues dans les espaces publics des villes et villages d’Ile-de-France.

Chaque espèce est décrite d’une façon claire, sans terme technique afin que tout citadin, sans aucune formation en botanique, puisse apprendre à identifier celles qui poussent dans son environnement immédiat.


Les descriptions sont toutes assorties de photographies. En outre, des informations sont fournies sur l’écologie de ces espèces (les endroits où on les trouve préférentiellement) ainsi que les usages alimentaires ou médicinaux qu’elles peuvent avoir.

« Sauvages de ma rue » , une invitation à observer qui s'adresse à tous


Enfants observateurs, promeneurs curieux, initiés ou non à la botanique, ce projet s'adresse à vous.

Belle initiative du Museum d'Histoire Naturelle et de Tela Botanica. Pour l'instant elle ne concerne que la région parisienne, mais sera étendue à d'autres espaces dès l'an prochain.
Elle 
a pour but de permettre aux citadins de reconnaître les espèces végétales qui poussent dans leur environnement immédiat, les plantes qu’ils croisent quotidiennement dans leur rue, autour des pieds d’arbres, sur les trottoirs, dans les pelouses…


mercredi, juin 08, 2011

Dans les Pyrénées, des graines indigènes pour revégétaliser des zones de montagne

 Montagne et prairies vues du Tourmalet. Photo Exotus (wikimédia)

Quand l'évidence demande mille détours...

Une initiative qui fait rêver, intelligente et sans tapage. Au temps de la main mise sur les productions et ventes de semences une nouvelle marque a vu le jour. Certes son usage est limité. Elle ne semble pas destinée au grand public.

Son nom : Pyrégraine de nèou. Nèou, neige occitane. Celle qui recouvre les prairies de montagne. Celle qui recouvre les pelouses et les pistes de ski.
Pour les revitaliser on disposait jusqu'ici que de graines inadaptées.

lundi, juin 06, 2011

Hortensias, du vert au bleu pâle


Il existe tant de variétés d'hortensias. Avant d'en choisir une, pourquoi ne pas consulter un ouvrage ?

 

jeudi, juin 02, 2011

Avant la pluie


Les champs en fin de journée. Avant le crépuscule. Nuages porteurs d'orages.

Nul dispositif sophistiqué pour les arroser. Au gré du ciel. Les pluies seront-elles abondantes ?

Dessinant des courbes ou  des lignes droites, les jeunes plants restent parallèles. Ils ne se mêlent que sur une étroite bande près du chemin.



mardi, mai 24, 2011

Un pot de basilic


Posé sur l'herbe, attendant sa prochaine destination, une autre maison.
Le basilic se prête à la culture en pot. Il n'aime pas les terres lourdes. Ce peut être un choix au jardin si le sol est argileux.

Le conteneur doit être suffisament profond pour que le système racinaire puisse se développer. L'arrosage est fonction  du temps et de l'exposition s'il est à l'extérieur, de la température dans tous les cas.  Ni terreau totalement desséché, ni excès d'eau.  Oui, c'est au jardinier de s'adapter.

lundi, mai 23, 2011

Protéger les Serres d'Auteuil du vandalisme officiel


Mur de soutènement de la terrasse du Jardin des serres d'Auteuil,  mascaron d'Auguste Rodin. Photo : 9jules9 (wikimedia)


« Alors que le tournoi de Roland-Garros va bientôt commencer, les associations se préparent à la bataille contre le vandalisme qui menace le jardin des Serres d’Auteuil ».
Didier Rykner, La Tribune de l'Art


Le « Collectif Jean-Bouin, Auteuil, les Princes », association qui en regroupe plusieurs autres, a créé un blog :
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Sauvons les Serres d'Auteuil.
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Je vous invite à les rejoindre ici.
Quelques billets sur ce blog :

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mercredi, mai 18, 2011

Fraises des bois vagabondes ?


Quelques pieds de fraisier se sont installés entre la haie et un arbuste. Je suis rarement la première à découvrir les fruits arrivés à maturité.

Récolte du jour : une fraise minuscule et une... très petite.

mardi, mai 17, 2011

La Poste fête les forêts de France

 

Ce timbre de Christian Broutin  appartient à la série Europa.  En 2011 le thème commun à tous les  pays est celui des forêts.

«  La France a choisi d’illustrer la diversité de ses forêts - tempérée, méditerranéenne et de montagne, mais également d’outremer - en symbolisant les arbres par leur feuille – un hêtre, une fougère arborescente, un chêne vert, un mélèze et un chêne pédonculé ». Champignons écureuil et oiseau évoquent la faune et la flore de nos forêts.
Date d'émission : 9 mai 2011.

dimanche, avril 24, 2011

Dans une feuille de chélidoine...


Sur un même pied de chélidoine des fleurs, des fruits, de délicats boutons.  Trois étapes en un même temps.
Et un jour, une feuille soigneusement repliée. 


Quelques contorsions pour mieux l'observer : un cocon s'y cachait.  J'ai touché légérement un lobe arrondi. C'était trop.

Une fine araignée a étiré ses pattes et est sortie, à la façon d'un bernard-l'ermite.  Une photo, mais floue, inutilisable.

 


samedi, avril 23, 2011

En attendant la pluie



La terre brune des labours a pâli. Le paysage retrouve des harmonies de janvier.

Au jardin, les escargots (suite)



Les feuilles et la feuille

vendredi, avril 22, 2011

Au jardin, les escargots






À l'abri du soleil, protégés par les feuillages.




mardi, avril 19, 2011

A la recherche de nos arbres perdus en Provence, Magali Amir

 Mûrier noir au printemps. Photo Wouter Hagens (wikimedia).

Le mûrier noir, le sorbier domestique, l'amandier, le figuier.

Publié aux éditions Alpes de Lumière
Présentation de l'éditeur :

« A la manière d’un détective, Magali Amir s’est lancée sur les traces de ces quatre arbres autrefois familiers de l’homme en Provence : le mûrier noir, le sorbier domestique, l’amandier et le figuier. Qu’ils soient encore présents dans le paysage, voire dans les cultures, comme l’amandier, ou déjà quasiment oubliés, comme le mûrier noir, elle a dû se livrer à une enquête de terrain méticuleuse, suivant des pistes incertaines ouvertes par l’écrit ou l’oral, interrogeant nombre de témoins pour reconstituer patiemment la vie qui gravitait autour de ces arbres amis de l’homme.
Un livre à lire si on s’intéresse à ce que fut, dans nos régions, l’agriculture pauvre. Mais plus encore, un livre à lire comme un cri d’alarme sur la perte inéluctable et rapide – en deux ou trois générations à peine – des savoirs du monde rural. Ne nous y trompons pas : avec l’oubli de nos pratiques culturales, c’est chaque fois un pan entier de notre mémoire culturelle qui s’effondre, inexorablement.

 

lundi, avril 18, 2011

Au bord de l'eau


Les orties ont envahi l'espace.  Des boutons d'or, des chélidoines, sans doute une grande berce.

On ne pouvait s'approcher sans se faire piquer. 
Un lieu où revenir mieux équipée.
Une chaleur inhabituelle a favorisé la v
égétation. Une zone encore sauvage. 
J'aime l'araignée et j'aime l'ortie.

N’avez-vous jamais eu Comme une soudaine envie de voler ?


Aquarelle de Thierry Dedieu

Plume de Carotte est un éditeur sérieux, qui offre des réponses à nos interrogations les plus quotidiennes :
Comment vivre avec une licorne
Comment louper son jardin sans complexe.

Nouveau titre, nouvelle réponse : que faire quand il vous vient Comme une soudaine envie de voler ?

« Et si la nature était une source d’inspiration ?
En observant le comportement des animaux ou certains phénomènes naturels, on peut peut-être apprendre à voler, à se déplacer silencieusement et à moindre effort, à trouver mille et une astuces pour s’accrocher, se coller, se hisser, se glisser… » (Extrait de la présentation de l'éditeur)


Comme une soudaine envie de voler
Par Magnus Philodolphe Pépin
Par Thierry Dedieu
Éditions
Plume de Carotte


mercredi, avril 13, 2011

La Poste fête la terre

      
Dessin de Catherine Dubreuil pour La Poste

Pour la fête du timbre, quatre nouvelles éditions. Autant de belles réalisations. Le texte qui suit est très largement emprunté à La Poste.


Le carnet Terre

On a demandé à neuf artistes quelle était leur visions de la terre, ce qu'elle représente, ce qu’elle évoque pour eux. Chacun a répondu, dans le style qui lui est propre. Douze timbres mats, au toucher agréable, réalisés en papier coton.


Les artiste : Henri Galeron, Corinne Salvi, Christelle Guénot, Jeanne Elizabeth Maupin, Henri Galeron, Jacqueline Duhême, Corinne Salvi, Catherine Dubreuil, Martin Jarrie, Henri Galeron, Nicolas Vial, Emmanuelle Houdart.

lundi, avril 11, 2011

Après la pluie...


... non pas le beau temps, la comtesse de Ségur est loin, mais des corolles qui s'ouvrent doucement. 

La pluie...



La pluie de nouveau et une lumière insuffisante. Les pâquerettes refusent d'ouvrir leurs corolles.

Prés et pelouses s'ornent de minuscules boutons blancs.  Légers comme les fleurs du gypsophile dans un bouquet. Brume fleurie à l'échelle champêtre.

Les horloges végétales tiennent compte du temps qui passe et du temps qu'il fait. Quand la précision complique la lecture...

lundi, avril 04, 2011

The Royal Flowermonic Orchestra ?

À Londres, en mars dernier, le Royal Philharmonic a donné un concert devant un public choisi, quoi qu'inhabituel. Un parterre... de fleurs.
  
Vivaces, géraniums, fuchsias ont écouté (?) pendant trois heures les musiciens au grand complet. Ni les uns ni les autres ne se sont départi de leur délicieux self-contrôle.
J'ignore si à l'entracte les végétaux ont été arrosés de thé.
Mais est-il utile à leur croissance ?

Le but de cette manifestation hautement culturelle était de la favoriser.

samedi, mars 26, 2011

Floraisons sauvages


Et cet automne, de petites prunes fermes, légèrement acides. Délicieuses.


samedi, mars 19, 2011

Sakura, vies et floraisons à jamais détruites


Sakura, Fukushima, 2007 (photo : wikimedia)

L'Ambassade du Japon en France a mis à disposition un cahier de condoléances pour les victimes du séisme de la côte Pacifique du Tohoku.
Du 16 au 23 mars 2011 (y compris le week-end)

Lieu : Ambassade du Japon en France
7 Avenue Hoche
Paris, VIIIe


mercredi, mars 02, 2011

Mimosa


On imagine mal le Midi sans ses mimosas, et pourtant...

« Monsieur Cels est le premier en France qui ait cultivé cet arbre ou arbrisseau, originaire de Botany-Bay, dans la nouvelle Hollande; il fut introduit dans son riche et beau jardin en 1792.

Ventenat, le premier, l'a décrit et figuré en l'an 1800, dans son ouvrage botanique intitulé Jardin de Cels; et je ne vois pas que depuis ce temps il ait fait de grands progrès, ni qu'on l'ait beaucoup multiplié malgré la beauté de son feuillage, l'abondance et la disposition peu commune de ses fleurs qui, paraissant dès le mois de février, ont encore l'avantage de répandre une odeur très agréable.

Cela peut venir de ce qu'il n'a point encore donné de graines, et de ce que de touts les moyens essayés pour le multiplier, les marcottes ou le couchage sont le seul qui ait eu quelque succès.

Il serait donc à désirer qu'un amateur, résidant dans nos départements méridionaux , s'emparât de cet arbre pour le cultiver en pleine terre; là sans doute il déploierait une autre vigueur que celle qu'il a montrée jusqu'à présent dans notre climat de Paris, où les plus grands individus qui y existent n'excedent pas la hauteur de 3,25o millimetres (10 pieds ). Sa culture est très facile puisqu'il suffit de lui donner de bonne terre de bruyère pure, et de le serrer en très bonne orangerie pour l'hiver. »

Herbier général de l'amateur. JL A Loiseleur-Deslongchamps (1816)
 

dimanche, février 27, 2011

Noisetiers, sorbiers et sureaux dans les rues d'un village


Aulne de Corse, Alnus cordata. Photo Franz Xaver (wikimedia).


« Tilleuls, aulnes de Corse, noisetiers, sorbiers des oiseaux, frênes, alisiers blancs, noyers, érables, sureaux » : un beau choix d'arbres pour les rue de Pezens, village proche de Carcasonne. Invitation au grapillage ? Sorbiers pour les oiseaux, noisettes pour les enfants. L'article du Midi Libre ne le précise pas.

Les floraisons des sureaux embelliront les espaces publics. Les variétés champêtres sont trop souvent dédaignées.
Cet exemple sera-t-il imité ? L'article est en ligne, ici.



jeudi, février 24, 2011

Le nom des bêtes...




Délicat à choisir. Surtout si la bête est de concours. Il se murmure dans les allées du Salon de l'Agriculture que Candy, vache vosgienne de toute beauté, aurait usurpé son succés. The first one se nommait... Carla. L'impudente !

Selon L'Est Républicain, c'est le journal Le Point qui a « soulevé le lièvre » (désolée lecteurs étrangers, le français est une langue impossible, merci de votre infinie patience).

La belle, la bête, la belle bête, que le monde est complexe.

Les agriculteurs seront-ils remerciés de cette charmante leçon de diplomatie ? On chuchote derrière les meules que le poste d'Ambassadeur de France en Tunisie pourrait se libérer...
Information non confirmée.
Mais l'article qui permet d'admirer un portrait de l'animal (la vache naturellement) est en ligne ici.



mercredi, février 23, 2011

Les jardins font la ville (arte)



À travers l'histoire des jardins, c'est la nôtre qui se raconte. De l'espace maitrisé, où se dit  la splendeur et le pouvoir d'un souverain, au jardin contemporain en apparence plus libre,  notre lien à la nature se révèle .
Le documentaire de Florence Mauro pose une autre question :  quels rapports le jardin et la ville entretiennent-ils ? Pour y répondre, elle a rencontré paysagistes et urbanistes.

Une histoire des hommes et des jardins savamment mise en image.  Et le bonheur d'écouter Gilles Clément. Quand le choix végétal est celui  « des oiseaux, du vent ».
 

dimanche, février 20, 2011

Sauver les serres d’Auteuil, refuser la destruction annoncée


Jardin des Serres d'Auteuil : mascaron d'Auguste Rodin.

 
Une décision  qui est aboutissement d’années de complaisances :

celles-ci avaient été soulignées, en 2008, dans un rapport de l'Inspection Générale. Parmi elles, le montant de la redevance due par la Fédération de tennis à la Mairie de Paris. Contrairement aux taxes et redevances diverses prélevées par la ville, elle restait étrangement sous-évaluée.

Elle se montait à 1,5 million pour l'utilisation des 8,5 hectares du stade, alors que la municipalité était en droit d'en exiger 19 millions. Disfonctionnements, non respect de toutes les clauses d'une convention archaïque, ces points avaient résumés en octobre 2008 dans un article du Figaro : Roland-Garros : le rapport qui dérange. Il est consultable ici et donne accés à l'audit de l'Inspection Générale.

En a-il été tenu compte ? Combien de millions représentent les sommes non réclamées ? Au nom de quoi les parisiens en sont-ils privés, eux qui devront financer le futur stade. Tandis que les taxes et impôts auxquels ils sont assujettis ne sont pas de douze fois et demie inférieurs au montant exigible, mais régulièrement recalculés à la hausse.

Étonnante différence de traitement.


Destructions, nuisances passées sous silence, menaces :

Les destructions concernent des espaces indispensables à la vie des serres. Espaces de travail, surfaces réservées aux plantes rares. Un des arguments les plus absurdes avancé pour les dévaster était leur absence de classement comme bâtiments historiques et la modestie de certains équipements. Quels édifices, même somptueux, ne sont composés que de salles d'apparat ?

lundi, février 14, 2011

Les statues du Jardin des Plantes



Cet album de Françoise Serre est une invitation à la promenade. Trève dans un jardin à l'espace protégé. Pour découvrir ou mieux connaître les statues du Jardin des Plantes.
En couverture : Le Charmeur de serpent (appelé aussi Le Danseur Nubien), de Charles-Arthur Bourgeois (1868 environ). Elle est située dans la partie Ménagerie du Jardin.


Présentation de l'éditeur :

« Le Muséum national d’Histoire naturelle conserve une importante collection de statues. La plupart ornent le Jardin des Plantes, à l’origine lieu d’enseignement de la botanique, mais aussi jardin d’agrément. Véritable catalogue de ce musée en plein air, l’album « Les statues du Jardin des plantes » analyse ces œuvres, en raconte la genèse, et fait découvrir une histoire très vivante, à la confluence de l’histoire de l’art, des sciences et des institutions.