samedi, décembre 29, 2012

Un faucon émerillon

Faucon émerillon (Falco columbarius).
Dessin de K. Hisek


Il s'est posé l'autre jour dans un jardin ami. S'aventure-t-il souvent en zone habitée ? Oiseau d'une grande beauté que le regard dérange. Le temps de le contempler et il s'est envolé.

Oiseau en ville : un pigeon


Facile à rencontrer et à photographier, il se laisse approcher.  La lumière était vive et accentuait ses couleurs.
Le lendemain le ciel copiait ses harmonies.


samedi, décembre 08, 2012

« Comment les plantes restent-elles debout ? »


(...) mais quittez ce souci.
Les vents me sont moins qu'à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas.

Et je me redresse pourrait ajouter le roseau de la fable. Propos qui seraient approuvés par deux études dont Le Figaro rend compte aujourd'hui :

«On a longtemps considéré que les plantes, dans leur mouvement de redressement, d'orientation et de croissance n'étaient sensibles qu'à la gravité terrestre (le gravitropisme). C'est effectivement pour cela que les germinations sortent de terre et que les plantes poussent vers le haut.
Mais pour qu'une tige dont la base a été inclinée puisse se redresser, il faut qu'elle ait d'autres «armes». »

Et même en l'absence de gravité, dans une station spatiale, les plantes tendent à la verticale.
Des recherches passionnantes et un article à lire ici

jeudi, décembre 06, 2012

Précieuses feuilles mortes


Elles protègent les plantes du gel et en se décomposant nourrissent le sol. Elles sont utiles aussi sur les parcelles non cultivées. Un sol nu s'appauvrit.

Une parcelle peut être minuscule, nul besoin de posséder des hectares. Simple espace qui accueillera une future plantation, ou surface laissée libre : pour regarder quels végétaux s'y installeront. Les fleurs sauvages des villes ou des champs
 se promènent.
Un peu de terre sur les feuilles pour que le vent ne les amène pas plus loin.

mercredi, décembre 05, 2012

Des fleurs en hiver


Pour Tania

Exposition
au Musée Eugène Delacroix

Du 12 décembre 2012 au 18 mars 2013


Été 1849 : Delacroix présente au Salon cinq tableaux de fleurs. Extrait de quelques critiques publiées alors :

« Dans quelques jours, les trois mille toiles envoyées à l'exposition tapisseront les Tuileries... Ces belles fleurs que Delacroix avait cueillies toutes fraîches dans cette imagination où se lève le soleil d'Orient, quelle lumière va les éclairer ? »

Signé Lord Pilgrim (L'artiste, Revue de Paris, 1849)



« Delacroix a surpris le secret des fleurs et leur désinvolture, qu'il nous retrace ensuite avec cette verve prime-sautière qu'on lui connaît.»

Léon Cailleux (Le Temps,Feuilleton du 29 juin 1949)


«J'ai vu des tableaux de fleurs et de natures mortes de tous les peintres flamands, français, italiens, mais je n'avais jamais vu de fleurs comparables à celles de Delacroix. Rien n'est plus réjouissant, plus brillant et plus joyeux. »

Jules Chamfleury (La Silhouette du 15 juillet 1849)


Hiver 2012
: c'est une exposition «rassemblant les principaux tableaux de fleurs de l’artiste et ses plus belles aquarelles, venus de musées et de collections d’Europe et des Etats-Unis» que nous présentera le musée Eugène Delacroix.
Des œuvres de Jean-Michel Othoniel et de Johan Creten l'accompagnent.

Les 13 et 14 décembre : lecture de poèmes de Musset, Hugo, Baudelaire, Rimbaud et de textes de Georges Sand et de Delacroix, par Catherine Salviat, sociétaire honoraire de la Comédie-Française.

lundi, juin 18, 2012

Oiseaux des plans d'eau aménagés. Un classique : les canards




Les feuillages jouaient au décor romantique. Les deux oiseaux prenaient si bien la pose, j'ai cru un instant qu'ils allaient me réciter Le lac. Il n'en fut rien.


Jeux d'eau et de lumière : d'une rive à l'autre la couleur de l'eau changeait. Verte là où les arbres jouxtent le lac. Grise loin d'eux. Gris nuancés des nuages.





Les lavoirs , patrimoine rural et urbain

Senlis : le lavoir de Villemétrie, sur la Nonette. P. Poschadel (wikimedia)

L'usage du lavoir est exclusivement réservé au linge de maison.

L'avertissement qui figure sur le mur de certains lavoirs est éloquent. Ordre est donné de résister à la tentation. L'eau fraîche de la source ou de la rivière qui l'alimente n'est pas invitation à la baignade.

Combien d'enfants ont désobéi ? L'histoire ne le dit pas.

jeudi, juin 14, 2012

Les 16 et 17 juin : Journées du Patrimoine rural

Puisieux-en-France (Val d'Oise) : la fontaine Sainte Geneviève.
Photo de P. Poschadel (wikimedia).

Le nom exact de ces journées est : Journées du patrimoine de pays et des moulins. Les villes ne seraient pas « de pays » ? Mystère. Le pays est la France et l'initiative est heureuse.
On peut s'en tenir aux promenades proposées*, le choix est vaste. Comme on peut musarder en cherchant des traces de ces constructions.

vendredi, juin 08, 2012

D'un jardin à l'autre


Tiges et branches passent au-dessus des murettes ou se faufilent à travers les grillages.
Échange de feuillages et de bons procédés.

Ailleurs un seringat. La pluie atténue son parfum. Planté près de la maison, il embaume deux pièces aux heures chaudes.

Parfois il faut fermer la fenêtre tant sa fragrance est entêtante.


mardi, mars 13, 2012

Renouveau



La neige, le gel, sur les branches du troène de nombreuses feuilles avaient séché.
Les voici couvertes de bourgeons.
 

mardi, mars 06, 2012

Les Blettes de la Baie de Somme : exposition de la collection de Claude Wadoux


Photo : 4e page de couverture de la revue Baie de Somm

À partir du 17 mars
À Maison de la Baie de Somme et de l'Oiseau


«  À l'origine, cet art local populaire consistait à tailler et sculpter des canards et limicoles dans
du bois, du liège, du balsa ou d’autres matières surprenantes telles que des bouées desauvetage. Une fois sculptés, les oiseaux de bois servaient d’appelants pour les chasseurs de gibier d’eau.


Toutefois, les sculptures de blettes de Baie de Somme ne sont pas seulement inspirées de la chasse mais reflètent toute une histoire, celle d’un art populaire en Baie de Somme !
Les blettes sont devenues des objets d'art et font aujourd'hui partie intégrante du patrimoine du Grand Site de France de la Baie de Somme.

Les avocettes, coulis ou sarcelles en bois sont signées Delory, Delattre, Lamidel, Demeyer....

À l’aide de bouts de bois trouvés sur la plage et d’un couteau, ces artistes - armuriers, ouvriers ou pêcheurs en Baie de Somme - ont sculptés de nombreuses pièces dans le plus grand anonymat. »

(Extrait du communiqué de presse)



lundi, janvier 30, 2012

La France sauvage... et des bruissements d'ailes inédits

Râle des genêts. Dessin de K. Hísek.

« Des bruits rappelant le raclement d'un peigne sur une boite d'allumettes » : voici la description du cri du râle des genêts *.
Facile à imiter, mais ce n'est pas nécessaire. Les chants d'oiseaux peuvent s'enregistrer et se retransmettre tels quels. Il n'en est pas de même pour tous les sons.

Certains sont si précis qu'il est «difficile et délicat de les reproduire ». C'est une des difficultés que rencontrent les monteurs-son des films. Pour restituer certaines sonorités ils font appel à des bruiteurs.  

L'oreille fine, de grandes qualités d'écoute, de l'intuition, l'art de s'adapter comme d'improviser, telles sont leurs qualités. Daniel Gries, bruiteur du film La France sauvage, nous en donne un aperçu.

« Un bruiteur c'est un acteur ».
On peut le découvrir ici (1ère vidéo).

_________________

*Oiseaux des pays d'Europe, J. Felix, illustration K. Hísek. Gründ (1989).

lundi, janvier 23, 2012

L'oiseau, le kibbutz et le diplomate

Vautour fauve. Dessin de K. Hísek


Non ce n'est pas une variante du Sous-préfet aux champs. L'oiseau, un vautour, a été trouvé blessé au Kibbutz Lehavot Habashan, dans le nord d'Israël.
Il portait un anneau. Comme dans les contes, un anneau précieux. Il a appris à ses hôtes que l'oiseau venait de Serbie.
Deux mois de soins avant que celui-ci ne s'envole, guéri et libre. Un diplomate envoyé par le Consulat de Serbie assistait, enchanté, à l'événement. 

Srećna nova godina, shana tova, bonne année l'oiseau.

Source : Haaretz, Serbian vulture set free after treatment at Israeli veterinary hospital13 janvier 2012

mardi, janvier 10, 2012

France : la carte de végétation du CNRS

Narcisse Virgile Diaz de la Peña «Scène de forêt». (Brooklyn Museum )

Tela botanica l'avait annoncé début novembre : le CNRS a mis en ligne une base de données géographique de la végétation de la France.

Courts extraits de l'introduction :

«Alors que les cartes géologiques et pédologiques numériques à 1/1 000 000 sont disponibles pour la France depuis la fin des années 1990, il n'existait pas à ce jour l'équivalent en termes de végétation. En effet, la carte de végétation de la France du CNRS à 1/200 000, bien qu'achevée pour tout le territoire au tout début des années 1990, en était restée à l'édition papier, le service du même nom ayant cessé son activité en 1992 (Rey, 2009).

(...) la numérisation de la carte de végétation du CNRS permet de disposer, sous un format compatible avec les outils modernes de cartographie, d'informations géographiques précises, correspondant à un standard scientifique reconnu (séries de végétation et végétation potentielle) sur la végétation du territoire métropolitain français. »


En ligne ici.

Ci-dessus : Renoir : « Jules Le Cœur et ses chiens » (en forêt de Fontainebleau) 1866 (Museu de Arte, Sao Paulo).

dimanche, janvier 01, 2012

Pour 2012...

Pierre Bonnard, Fenêtre ouverte sur la Seine (Vernon). Musée des Beaux-Arts, Nice.

Belle et douce année aux promeneurs du blog.