samedi, décembre 28, 2013

Hideko Ise : Kimiko et le botaniste (... au Jardin des Plantes)


Chronique d'Anne Godin pour les éditions Ricochet Jeunes :



« Kimiko et le botaniste  ou la rencontre entre une petite fille japonaise toute à la fois gracile et sauvage, et un savant passionné et curieux dans un endroit protégé de la folie du grand Paris, le Jardin des Plantes. 

Kimiko artiste en herbe qui pose un regard empli de fraîcheur sur la nature qui l’entoure, est un oiseau rare et fuyant qui s’envole dès qu’on l’approche de trop pour se poser un peu plus loin, à l’abri des regards.

Au botaniste du Jardin des Plantes attiré par cette enfant qui semble posséder quelque chose d’unique - plus qu’un talent-, il va falloir redoubler de patience pour apprivoiser ce petit être. D’autant que Kimiko n’en fait qu’à sa tête : fuyante, mais pas farouche, elle ne se laisse nullement dicter son comportement. Muée par l’envie de découvrir la nature, elles collecte les fleurs qui jalonnent le Jardin loin de se préoccuper du règlement en vigueur.
 


vendredi, décembre 06, 2013

August Strindberg, Jardin des Plantes


Ce livre n'avait jamais été réédité depuis sa parution, en 1896. Il a fallu attendre 2012 pour le retrouver. Merci au Divan Fumoir Bohémien pour ce bel article.


Jardin des Plantes, d'August Strindberg 
Illustrations d'Antonio Marinoni
Préface et traduction de Sylvain Briens 

Éditions Notari


dimanche, décembre 01, 2013

Herbier de France, Herbier du monde


Une des planches botaniques illustrant l'ouvrage L’Herbier du Muséum
Source : dossier de presse

Beaucoup d'images et d'articles autour de la nouvelle Galerie de Botanique et le plaisir d'écouter Gilles Bœuf, l'invité vendredi des Matins de France-culture. Il raconte l'herbier, des premières plantes récoltées en 1605 à la numérisation des collections.

Oui, dans le monde du vivant  
chacun a son petit nom et il fallait de l'audace pour nommer notre espèce sapiens sapiens. 
Immodeste l'espèce ? Pas seulement. Elle a heureusement le goût des choses qui ne servent à rien. Comme de coller des végétaux séchés sur des pages de vélin.

Instructif et divertissant, à retrouver ici.





vendredi, novembre 29, 2013

L'Herbier du monde : Cinq siècles d'aventures et de passions botaniques au Muséum d'histoire naturelle


Simple rappel d'un billet sur ce blog. 

Vous y trouverez un plan de l'ouvrage publié en octobre 2004, 
 sous la direction de Philippe Morat, Gérard Aymonin, Jean-Claude Jolinon 

Éditeur : L'iconoclaste



L’Herbier du Muséum, L'aventure d'une collection

En librairie le 4 décembre

Présentation du Muséum :

«Dans le cadre de l'ouverture de la Galerie de Botanique, paraît le 4  décembre le beau livre L'herbier du Muséum. Un ouvrage collectif sur le plus grand et plus ancien herbier au monde, que le chantier de rénovation tout juste achevé fait entrer de plain-pied dans le XXIe siècle.

Les collections de l’Herbier du Muséum, conservées au Jardin des Plantes, ne cessent de s’enrichir depuis près de 450 ans. Elles sont aujourd’hui estimées à huit millions de spécimens provenant de toutes les régions du monde et appartenant à tous les groupes de végétaux, ce qui fait de l’Herbier national, le plus remarquable herbier du monde tant par son volume que par sa valeur scientifique et historique.


Ce livre, écrit par les botanistes du Muséum, raconte l’aventure de l’Herbier depuis le Cabinet du roi en 1635 jusqu’à sa récente rénovation, le voyage des plantes par-delà les océans, leurs usages, les systèmes de classification, l’introduction et la disparition des espèces. Il présente les portraits des grands botanistes qui l’ont constitué, dont Tournefort, les Jussieu, Humboldt et Bonpland, ainsi qu’une sélection commentée de plus de quatre-vingt planches, parmi les plus belles de la collection.

 On pourra ainsi admirer le premier échantillon de Bougainvillier, rapporté du Brésil par Commerson, les couronnes de fleurs découvertes dans le sarcophage de Ramsès II, les différentes espèces de blé collectées par Adanson, ou les fleurs du désert de Théodore Monod.

Séchées, repliées, étiquetées, annotées au fil du temps, les plantes conservées dans l’Herbier sont bien vivantes. À travers cet extraordinaire aperçu de la variété et de la beauté de la flore mondiale, c’est aux enjeux de la biodiversité que nous sensibilise ce livre.»



L’Herbier du Muséum, L'aventure d'une collection

Edition Art Lys/ Muséum National d'Histoire Naturelle
Décembre 2013



mercredi, novembre 20, 2013

Noces végétales : Tzuri Gueta au Jardin des Plantes


Grandes serres du jardin des Plantes 

Tzuri Gueta, Noces végétales

du 21 novembre 2013 

au 2 février 2014

«Né sur le rivage d’Israël, Tzuri Gueta a gardé en mémoire les formes organiques des éléments brassés par les fonds sous-marins dont il aime reproduire dans son travail les lignes de coraux, les coloris, mais aussi l’impression de mouvement généré par le courant.

C’est cette impression de vie que l’on retrouve ici. Car si ces organismes en dentelle siliconée relèvent d’une nature imaginaire et fantasmée, ils sont pourtant parfaitement vraisemblables. 

À contrario, la nature ne produit-elle pas elle-même des éléments d’une telle perfection, vernissés et luisants, qu’ils semblent artificiels ? 

La consistance du silicone, matériau naturel issu du silicium et proche du verre, permet d’autant mieux la mise en œuvre du leurre. 

Dans Noces Végétales, le créateur n’imite pas la végétation, il la réinvente, en manipulant les codes d’une nature protégée et ultra-contrôlée par le lieu emblématique de la serre. »

Texte et photo : dossier de presse de l'exposition



lundi, octobre 28, 2013

Sur le chemin, monsieur de La Fontaine


Travaillez, prenez de la peine : 
C'est le fonds qui manque le moins.

La voix est douce, la diction fleure un temps plus ancien. Celui où on prenait soin de prononcer les mots. Textes appris et récités. Amour transmis de la langue. Charme de l'apprentissage par cœur : l'écrit dont nul ne peut vous priver, il suffit de l'évoquer. Il est là, intact.

Deux vers contre un univers. Je me démène avec des arbustes qu'il me faut enlever. Par curiosité, pour le plaisir, j'ai laissé des plantes s'installer. Il est temps de libérer le jeune noisetier. 

Un homme passe dans la rue. Une femme l'accompagne. Guide-t-elle sa marche ? Ils avancent, sans hâte. Leur rythme est régulier. Arrivé à hauteur du jardin, sans ralentir son pas,  le promeneur m'offre deux vers d'une fable. Moqueur et amical.

Si charmée que je ne sais que rester silencieuse et n'offre qu'un «bonjour» en guise de remerciement. Sotte, ravie et joyeuse.





lundi, octobre 21, 2013

Promenade dans une jardinerie


Promenade : flâner et regarder,  sans rechercher une plante particulière, sans la contrainte de l'achat.  Se promener, comme on le ferait dans un parc.

Non, le lieu ne prétend pas à l'harmonie. Il ne prétend pas à l'effet, ou si naïvement. Le tapage se limite aux promotions, il suffit de faire quelques pas. Vers les arbres et les arbustes.

Ils sont si proches qu'ils permettent d'observer un grand nombre de feuillages 
dans un petit espace. Beauté des contrastes.  

Ceux des coloris : le gris-bleuté des chalefs et le vert vif des troènes. 

Ceux des formes : la légèreté des bambous sensibles au vent et les grands arbres presque immobiles qui poussent au-delà de l'enclos de la pépinière.

Musarder les mains dans les poches. Transgresser la règle pour vérifier ou apprendre le nom d'un végétal. 
Ou le temps d'une image. Muette. Laisse-t-elle imaginer le bruissement des feuillages ?



vendredi, octobre 18, 2013

Jardins, Paysage et génie naturel

Valloires, le Riverel reconstitué.  Photo de Gilles Clément, offerte sur son site.

«Le jardinier interprète au quotidien les inventions de la vie, c'est un magicien.» Humaine non magicienne, je tâche de me perfectionner en écoutant...



jeudi, octobre 17, 2013

Les Jardins du Rayol

Photo : empruntée au site Le Domaine du Rayol

Les Jardins et le regard de Tania. 
À découvrir sur son si beau blog, Textes et prétextes

Jouets des 4 éléments


Jouets des 4 éléments
S’amuser avec l’air, l’eau, la terre et le feu
par Christine Armengaud

Une nouvelle publication de Plume de carotte.
Présentation de l'éditeur :


«Quel meilleur apprentissage pour les enfants, que de se confronter aux éléments naturels pour imaginer, fabriquer et réaliser leurs jeux ?

L’eau pour arroser et faire flotter des embarcations improbables ; la terre pour « gadouiller » et donner forme aux personnages les plus fantasques ; le vent pour tester la résistance d’un cerf-volant ; le feu pour imiter les pompiers ou cuisiner « comme les grands ». Ces jeux du dehors, qui échappent au regard des parents, ouvrent tout un monde de liberté et d’imagination aux enfants.

samedi, septembre 28, 2013

« La recherche en péril au Jardin Botanique de Brooklyn »

Photo : wikimedia commons

Le titre est celui d'un article de Tela botanica qui invite à signer une pétition. En 2005 le jardin employait encore huit chercheurs. Désormais il n’y en a plus aucun : les derniers d'entre eux ont été licenciés cet été, au mois d'août. 

Pour lire l'article et signer l'appel, c'est ici.
Merci de faire circuler cette information.



jeudi, septembre 26, 2013

L'oxalis s'est invité(e)...


près de la sauge dont elle fait ressortir le feuillage gris-bleuté. Fleurs et arbustes s'installent dans le jardin, parfois là où je les aurais imaginés. 

Prendre le temps d'observer, se réjouir de cette générosité. Choisir de replanter plus loin ou d'enlever, de mettre dans un pot les végétaux dont on ne peut imaginer la destruction; ils trouveront un jour une place, dans ce jardin ou un autre.

Une touffe d'asters bleus a choisi l'espace où domine cette couleur.  Subtiles nomades.
À ce rythme il n'y aura bientôt plus à acheter la moindre bouture. Le vent, les animaux s'occupent des plantations. 

C'est compter sans les catalogues qui arrivent, les graines que l'on m'offre et les coup de cœur, parfois raisonnables. Une question : apprivoise-t-on un jardin ou est-ce lui qui nous apprivoise ?



dimanche, juin 02, 2013

Passiflore nomade


À peine le temps de me demander quelle grimpante je choisirai pour masquer les longues branches dégarnies du rosier, une passiflore s'est installée. Exactement là où je pensais planter.

C'était l'an passé. Voici les premières fleurs.
Une variété ornementale, comme il en pousse dans des jardins voisins.
Remercier  le vent ?



samedi, mai 11, 2013

Indiennes Sublimes, ou quand les Bonnes herbes étaient motif floral

 Caraco en toile peinte des Indes, jupe piquée.
Motif brodé (...) en indienne bonnes herbes
© Photo Gilles Martin-Raget (dossier de presse)


Exposition, jusqu'au 23 juin
au Musée de la Toile de Jouy


«un mélange touffu d’herbages légèrement enluminés de petites fleurs des prés. Les Provençaux firent main basse sur cette verdure qui eut un débit extraordinaire et durable d’où lui vint le nom de Bonnes Herbes.»

C'est ainsi que Gottlieb Widmer* décrit ces tissus créés pendant les années 1793-1795.

 
Les motifs floraux abondent sur ces pièces textiles au nom presque oublié : palampores, chafarcanis, courtepointes, kalamkaris.Toiles peintes ou brodées témoignent de l'attachement des Provençaux pour ces tissus depuis le XVIe siècle. D'abord importés, ils sont à l'origine de fabrications qui ne cessent de nous émerveiller.

La manufacture de Jouy, plus connue pour ses productions de toiles monochromes  joua un rôle important dans leur diffusion et par ses créations.

dimanche, avril 21, 2013

Quand Flora Urbana se penche sur l'origine d'une espèce...

James Ensor, Le Chou.  (Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles)

... et pose les questions essentielles :

Quelle est l'expression correcte? Doit-on dire "naître dans les choux", "sous une feuille de chou" ou "sur une  feuille de chou"? L'imprécision anatomique de l'expression, les variations qu'elle autorise, semblent indiquer une improvisation ou une machination mystifiante. On nous cache notre origine.

Je l'avoue, sans l'auteur du blog j'aurais fait chou blanc. Les réponses sont dans un délicieux billet : affeuillir.

lundi, avril 15, 2013

Histoire des jardins, trois émissions à écouter sur France-culture

Camille Pissarro, Paysanne, étude (1881). Collection privée

Trois émissions diffusées dans le cadre de La Fabrique de l'Histoire. Il sera possible de les réécouter pendant de longs mois. En suivant les liens ci-dessous.


Lundi 15 avril :

entretien avec Alain Corbin pour son essai "La douceur de l'ombre - L'arbre, source d'émotions, de l'Antiquité à nos jours" (éd. Fayard) et son invité Jean Mottet pour la direction de l'ouvrage "L'herbe dans tous ses états" (éd. Champ Vallon).


Invités:

Alain Corbin, professeur émérite de l'université Paris I Panthéon-Sorbonne.
Jean Mottet, professeur émérite d'esthétique du cinéma à l'université Paris 1, Panthéon-Sorbonne


dimanche, avril 14, 2013

Pierre Lieutaghi, Simples mercis


Des ex-voto végétaux.

Présentation de l'éditeur :


«De la capucine à l'olivier en passant par l'aspérule ou la sarriette, cet album pour adulte est un hymne à toutes les plantes qui soignent, qu'elles poussent au bord des routes ou dans les bois, qu'elles se mangent ou se badigeonnent sur une plaie, qu'elles aident les cheveux à repousser ou qu'elles guérissent la toux...


Racontées dans des textes truculents et poétiques sous forme d'ex-voto signés Pierre Lieutaghi, écrivain et ethnobotaniste de renom, ces plantes se dévoilent dans les gravures de Christine Morel.»

Éditions Thierry Magnier (novembre 2012).



samedi, avril 06, 2013

Chaïm Potok : L'arbre d'ici

Théodore Rousseau, La mare (détail). Musée des Beaux-arts de Reims.

«Cet arbre me donne l'impression d'avoir des racines, dit Jason. C'est comme si j'étais vraiment d'ici.»

Pour Jason, l'enfant qui n'a aucune envie de déménager, l'arbre peut beaucoup plus. Partir ce n'est pas seulement quitter, c'est découvrir et emmener avec soi. Le magnolia du jardin le sait.

Un conte empreint de sensibilité.
L'éditeur le conseille «pour les enfants qui aiment déjà lire tout seuls.»


Chaïm Potok, L'arbre d'ici
Éditeur : École des Loisirs
Illustrations : Alain Blondel
Traduction : Agnés Desarthe.



mercredi, janvier 02, 2013

À Fontainebleau, Hommage à la forêt



Le château de Fontainebleau est né de la forêt. Longtemps lieu de chasse, cette forêt est devenue à partir des années 1820 un fantastique « atelier grandeur nature » offrant aux artistes la possibilité de travailler parmi les rochers, les gorges, les chaos ou bien encore les arbres les plus remarquables.
(...)
À faible distance de Paris, elle offrait une nature inviolée que les peintres aimèrent à représenter et reconnaître comme le témoignage du chaos originel.
C’est là qu’ils repensèrent l’art du paysage. Non pas de manière normée, mais avec la diversité du tempérament de chacun.*

mardi, janvier 01, 2013

Ilya Zomb, Witnesses of Silence

Bonne année 
Happy New Year
aux promeneurs de ce blog