samedi, septembre 30, 2017

Trace et mémoire des simples, Pierre Zanzucchi




EXPOSITION, JUSQU'AU 19 OCTOBRE PROCHAIN

Société Nationale d'Horticulture de France

 
La poussière des végétaux et leur papier d’origine. Aucun autre matériau n'a été utilisé. La mémoire des couleurs. Les gestes du peintre.

 «A la faculté de Pharmacie de l’Université Paris Descartes, j’ai entrouvert un herbier où s’était décomposée en silence, entre des feuilles de papier vieillies par le temps, la matière disparue de tiges, de fleurs, de pétales, d’étamines…
Prisonnière, leur lumière intérieure s’était inscrite dans le papier ne laissant plus qu’une trace imaginée.
Leurs vies mystérieuses se réveillaient sous mon regard.
Le papier –  sa texture, son vieillissement, son bruissement, sa couleur, son incertitude, sa fragilité – devenait le support de mon travail. Il me fallait suivre la trace de l’âme laissée par ces herbes disparues.
J’ai choisi les feuilles où l’empreinte de l’herbe s’accordait à l’énergie de mon trait. Une vie végétale antérieure surgissait encore de la forme originelle.
Mon doigt, ma main, ont dessiné. Tout devenait peinture.
Et là, dans ce silence, naissait la nouvelle énergie des plantes, dépôt de l’âme…testament des herbes disparues;»

Pierre Zanzucchi 


Deux autres lieux d'exposition: le Musée de l'histoire de la médecine de Paris, l'Hôtel de ville du Mans,  jusqu'au 30 octobre.

Le catalogue de l'exposition est disponible sur place. C'est un ouvrage   où figurent les reproductions des originaux, et  des textes de poètes, de chercheurs et d’auteurs.









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