mercredi, novembre 21, 2018

Herbes folles, mieux les connaître avec Tela botanica

Maria Sibylla Merian. Histoire générale des insectes
 de Surinam et de toute l'Europe.

Tela Botanica propose une série de cours pour découvrir les herbes sauvages, joliment baptisées herbes folles. Des intervenants de qualité, des informations pensées pour un large public. Des séquences courtes (un peu moins de 10') en vidéo, la possibilité d'enregistrer le texte, tout est fait pour faciliter le suivi.

Connaître  un peu ou un peu plus le sujet ne signifie pas en évaluer tous les aspects. Aussi je vous invite, amateurs et curieux à vous inscrire. C'est possible jusqu'au 25 novembre.
N'hésitez pas,  c'est un bonheur.

La page de Tela Botanica est ici. Il suffit de la suivre pour accéder à celle du Mooc Herbes folles.

Quelques billets sur ce blog (chaque titre contient un lien):

Les plantes messicoles



lundi, novembre 19, 2018

Des terres et des ailes

Hérissons se roulant pour embrocher des fruits
Détail du Bestiaire de Rochester (British Library)
Toutes les espèces doivent pouvoir trouver le gîte et le couvert, c’est-à-dire trouver des espaces accueillants et variés pour s’installer, se reproduire, se cacher ou se réfugier mais aussi de quoi se nourrir et nourrir leurs jeunes, en quantité suffisante, en qualité et en diversité.

Des terres et des ailes, un programme
de la LPO destiné aux agriculteurs. Pour tenter de faire revenir les espèces qui ont déserté les champs et les bois.
À découvrir ici
.

dimanche, novembre 11, 2018

In Flanders fields, Dans les champs des Flandres


Alfred Bastien, Des artilleurs canadiens dans la boue à Passchendaele  
(Collection Beaverbrook d’art militaire Musée canadien de la guerre)



In Flanders Fields


In Flanders fields the poppies blow
Between the crosses, row on row,
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.
We are the Dead. Short days ago
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved, and were loved, and now we lie
In Flanders Fields.
Take up our quarrel with the foe:
To you from failing hands we throw
The torch; be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders Fields.


John McCrae

dimanche, novembre 04, 2018

Merles et troènes


 Il a l'œil cerné de jaune, du même jaune éclatant que le bec. C'est un familier des jardins et des espaces arborés, en ville comme à la campagne.  Beau chant du merle. Il me dit l'aube au printemps.
En cette saison il se régale des fruits des troènes. Deux pas dans le jardin, envolées dans les buissons. Il suffit de rester immobile pour que les oiseaux reviennent.

vendredi, octobre 26, 2018

WAR Flowers, Fleurs d'ARMES


C'est le titre d'une exposition canadienne. Exposition itinérante, elle a été réalisée par les Jardins de Métis.

«Durant la Première Guerre mondiale, le soldat canadien George Stephen Cantlie a cueilli des fleurs dans les champs et dans les jardins d’une Europe déchirée par la guerre afin de les envoyer à Celia, sa fille toute jeune, chez lui à Montréal.»

lundi, octobre 22, 2018

Octobre, variations d'un hortensia



Feuillages et fleurs de l'hortensia adoptent les mêmes nuances. Voici roses les fleurs bleues.


D'autres hésiteront entre gris-bleu et vert. Le prodige a  lieu chaque année, en automne. 
Bouquets aux couleurs douces dans lesquels seront glissées des tiges portant les fleurs d'un lierre.




vendredi, septembre 14, 2018

Jean Cotelle, Des jardins et des dieux: derniers jours de l'exposition

« Au moment où le roi est en train de rédiger la première version de Manière de montrer les jardins de Versailles, il manifeste [...] le désir d’orner la galerie de Trianon d’un cycle ambitieux de vingt-quatre tableaux représentant les jardins, récemment créés par André Le Notre. Cotelle se voit confier l’essentiel de la prestigieuse commande, soit vingt-et-un tableaux, dont la réalisation s’effectue en seulement deux ans. 


Afin de s’adapter au lieu, Cotelle peint dans un format vertical assez inhabituel. Dissimulés dans la végétation, les bosquets se prêtent à la représentation des plaisirs et des amours des dieux. Cotelle peuplent donc ses toiles, dans lesquelles transparaissent la fraîcheur des coloris et la délicatesse du dessin, de nymphes, déesses et héros tirés de la mythologie ou de la fable.»


Extrait de l'ouvrage publié à l'occasion de l'exposition.
(Lienard éditions/Château de Versailles)




vendredi, août 31, 2018

Francis Hallé au Jardin botanique de Tours

Jardin botanique de Tours (copie écran)

Samedi 1er septembre

Le botaniste sera présent à l'inauguration de l'exposition Trente ans d’études des canopées tropicales. De nombreuses animations seront proposées au public.
Le programme de la journée est disponible sur le site de La Nouvelle République.


mercredi, mars 14, 2018

Auguste Garnerey, Vues du jardin de Joséphine



«Mon jardin, qui est la plus belle chose possible, est plus fréquenté par les Parisiens que mon salon, car, au moment où je t’écris, on me dit qu’il y a au moins trente personnes dans le jardin qui s’y promènent.»

Lettre à Eugène de Beauharnais, 13 juin 1813



Les douze aquarelles d'Auguste Garnerey sont présentées par Christophe Pincemaille. Elles sont le reflet de la propriété  au temps de l'impératrice.

L'ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition Malmaison, un jardin d'expérience. On peut le feuilleter sur le site de l'éditeur, les Éditions des Falaises.




mardi, mars 13, 2018

Malmaison, un jardin d'expérience, exposition




Présentation sur le site du musée:

Pour Joséphine, Malmaison, c'était d'abord un jardin et elle en fit quelque chose extraordinaire.
L'exposition, qui investira l'orangerie du Bois-Préau, au milieu des plantes exotiques et des orangers remisés pour l'hiver, vise à montrer au public que deux siècles après la disparition de l'impératrice, l'art des jardiniers poursuit toujours le rêve de la "merveilleuse créole" qui voulait voir pousser l'Amérique à Malmaison.
Cette installation s'articulera autour de trois thèmes principaux : le jardin d'expérimentation et d'acclimatation, où graines et plants parvenaient du monde entier, avec, en point d'orgue, une modélisation de la serre chaude, pour comprendre l'importance capitale de ce bâtiment, unique en son genre; le domaine d'exploitation, avec son élevage de mérinos, inspiré par la bergerie impériale de Rambouillet; le jardin fleuriste avec le travail dans les serres pour assurer le fleurissement des parterres et des salons.
Commissariat : Christophe Pincemaille

dimanche, janvier 28, 2018

Hôtels à insectes: seulement si votre jardin permet à ceux-ci de se nourrir

 Le plus naturel: un arbre mort. Détail d'une photo de Norbert Nagel (wikipédia)


Ils sont à la mode. On en vend de ravissants. On peut aussi jouer à les construire soi-même.

Mais sans un environnement favorable ils ne seront que décor ou piège.  Avant toute installation penser à lire un excellent article de Jardins de France. En voici un extrait:

«La démarche de construction d’un hôtel à insectes doit être associée à celle d’apport de nourriture, notamment celle fournie par la flore. Cela ne sert à rien d’attirer les insectes dans son hôtel s’il n’y a pas grand-chose pour se nourrir aux alentours, dans un désert alimentaire. Un des drames sous-estimés est la diminution de la nourriture en nectar proposée par les fleurs.
La plupart des fleurs ornementales vendues dans le commerce sont des variétés stériles, sans nectaire (glande qui secrète le nectar) donc ne fournissant pas de nectar, base de la nourriture de nombreux insectes notamment des mellifères du genre anthophora. C’est gravissime.
»


Photo: hôtel à insectes. Photo de Hedwig Storch (wikipédia)