mardi, mars 13, 2018

Malmaison, un jardin d'expérience, exposition




Présentation sur le site du musée:

Pour Joséphine, Malmaison, c'était d'abord un jardin et elle en fit quelque chose extraordinaire.
L'exposition, qui investira l'orangerie du Bois-Préau, au milieu des plantes exotiques et des orangers remisés pour l'hiver, vise à montrer au public que deux siècles après la disparition de l'impératrice, l'art des jardiniers poursuit toujours le rêve de la "merveilleuse créole" qui voulait voir pousser l'Amérique à Malmaison.
Cette installation s'articulera autour de trois thèmes principaux : le jardin d'expérimentation et d'acclimatation, où graines et plants parvenaient du monde entier, avec, en point d'orgue, une modélisation de la serre chaude, pour comprendre l'importance capitale de ce bâtiment, unique en son genre; le domaine d'exploitation, avec son élevage de mérinos, inspiré par la bergerie impériale de Rambouillet; le jardin fleuriste avec le travail dans les serres pour assurer le fleurissement des parterres et des salons.
Commissariat : Christophe Pincemaille



Dans le cadre de cette exposition, deux conférences sont organisées :
Les serres chaudes : du service aux plantes à celui du génie architectural
Yves-Marie Allain, ingénieur horticole et paysagiste DPLG, a dirigé de 1993 à 2003 le Jardin des plantes de Paris et l’Arboretum national de Chèvreloup. Il est l’auteur d’une histoire des serres et d’une histoire des jardins botaniques, deux ouvrages de référence parus aux éditions Quae en 2010 et 2012.
Vendredi 23 mars de 12h 30 à 13h 30

La Bergerie nationale de Rambouillet
Roland Delon est depuis 2016 le directeur de la Bergerie nationale de Rambouillet, un Etablissement public national placé sous la tutelle du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation. En 1786, 366 mérinos venus directement de Ségovie en Espagne, rejoignent la ferme expérimentale que Louis XVI vient de faire construire sur son domaine de Rambouillet. Au XIXème siècle, le troupeau essaima ses reproducteurs dans tous les pays d'élevage ovin, où ils contribuèrent à améliorer les races locales. Leurs descendants directs font toujours la fierté de la Bergerie nationale, qui, fidèle à ses missions en matière de formation (en 1794 est créée la première école de bergers) et de recherche, n’a cessé d’évolué depuis les physiocrates jusqu’à l’agroécologie.
Vendredi 13 avril 2018 de 12h 30 à 13h 30


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